La nouvelle série documentaire Amour libre, imaginée et animée par Debbie Lynch-White, prendra l’antenne de MOI ET CIE le lundi, à 21 h, à compter du 17 avril.
Il sera question, dans cette nouvelle production en 10 épisodes, de tous les visages qu’empruntent les relations amoureuses et l’engagement affectif en 2023, hors de la configuration traditionnelle monogame : le couple ouvert, le polyamour, le libertinage, les rapports platoniques… Et ce, peu importe l’âge, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, toujours dans le bonheur et le consentement! Car, oui, l’amour peut se décliner autrement que dans les contes de fées où, inévitablement, « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants... »
Voyez la bande-annonce d’Amour libre au bas de l’article. Au son de la sensuelle pièce « Sorbet collant », d'Ingrid St-Pierre et Stéphanie Boulay avec Rymz, on peut notamment apercevoir l’ex-politicienne et artiste Catherine Dorion, Gabriel, le candidat asexuel de Si on s’aimait en 2021, Rosalie Bonenfant, Marina Gallant, l’amoureuse de Debbie Lynch-White, ainsi que la grande Janette Bertrand.
En entrevue récente avec Showbizz.net, Debbie Lynch-White nous détaillait quelques exemples de rencontres vécues lors des tournages d’Amour libre, une initiative dont elle a eu l’idée après son heureuse expérience avec le docu-réalité Histoires de coming out, aussi à MOI ET CIE, en 2021.
« J’ai rencontré des asexuels, je suis allée vivre une soirée dans un club libertin », a énuméré la comédienne et communicatrice. « C’est un documentaire où je suis "garrochée" sur le terrain et je vis des affaires. C’est super intéressant! On a des spécialistes qui viennent nous parler. C’est un genre d’état des lieux, sur comment on vit l’engagement en 2023. »
Debbie Lynch-White a retrouvé, pour Amour libre, les réalisatrices Maude Sabbagh et Marianne McGraw, ainsi qu’une partie de l’équipe qui l’avait accompagnée pour Histoires de coming out. « Même si les deux projets n’ont rien à voir », a signalé Debbie, qui assure que sa nouvelle réflexion documentaire sera toujours de bon goût et destinée à tous les publics avertis.
« Mais on brasse la cage un peu », a-t-elle précisé. « Moi, j’aime sortir du carré de sable et voir comment on repense les modèles traditionnels, sans exclure le fait que ceux-ci conviennent à du monde, aussi. On ne porte aucun jugement sur les styles et les modèles d’engagement. Je pense qu’on est rendus à parler de ça! Les polyamoureux sont sous-représentés. Quand est-ce qu’on voit des polyamoureux dans une série? Jamais! Mais ils existent. Et leur façon de voir l’engagement est le fun en maudit. Ça nous sort de nos valeurs judéo-chrétiennes, à un moment donné... »
Debbie Lynch-White croit-elle qu’à force d’ouverture, on arrivera un jour à inclure, par exemple, des personnages polyamoureux dans les fictions québécoises?
« Oh oui! J’y crois. Simon Boulerice en a intégré dans "Six degrés". Il me racontait qu’il a reçu toutes sortes de messages… Mais il faut briser ces frontières-là. »
Par ailleurs, la série Les bombes, que Debbie a initiée avec ses amies comédiennes Olivia Palacci, Julie de Lafrenière et Sarah Desjeunes Rico, et récemment diffusée à Séries Plus, est toujours disponible en vidéo sur demande pour les abonnés de la chaîne, jusqu’au 25 août prochain. L’actrice fait aussi partie de la distribution du Pacte, à Télé-Québec, et dit avoir deux « chr*sties de beaux projets » à venir à l’été et à l’automne, au théâtre et au cinéma, dont elle tait les titres pour l’instant.
