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David La Haye aborde son rôle dans STAT : « ça va être spectaculaire » (Entrevue)

Première de Chimerica - David La Haye

L'année commence fort du côté de STAT, avec le retour d'Isabelle et sa surprise de taille, la vérité sur le père de Jacob enfin révélée et de nouveaux cas intrigants qui franchissent les murs de l'urgence de Saint-Vincent. Le personnage de Jérôme Dumont (David La Haye) fait partie de ces cas suivis par nos protagonistes hospitaliers favoris, qui piquent notre curiosité.

Arrivé dans un état de grave crise psychotique, le personnage semblait d'abord être sans domicile fixe, avant que l'on apprenne qu'il s'agit plutôt du fils de l'une des familles les plus riches de la province. Jusqu'à présent, sa personnalité n'a été que peu dévoilée étant donné la situation, mais nous devinons, à l'attitude de sa sœur et de son avocate, qu'il ne s'agit pas d'une famille des plus sympathiques. Dans l'épisode de jeudi, Jérôme semblait revenir à lui-même, confus.

Ce même soir, le comédien était à la première de Chimerica, au Théâtre Jean-Duceppe (voyez nos photos ci-dessous) et nous en avons profité pour lui demander ce que le scénario de STAT nous réservait pour la suite de son personnage :

On va voir sa vraie personnalité ressortir aussi, ça va être spectaculaire, parce qu'il n'est pas nécessairement gentil avec les gens. C'est un gosse de riche qui a grandi avec la cuillère d'argent dans la bouche, donc il peut être un peu condescendant.

On comprendra aussi qu'il n'est pas à son premier abus : « On va se rendre compte qu'il a toujours été sur des substances pharmaceutiques ou illicites. C'est sa manière de fonctionner, il tient par la chimie...», nous dit David La Haye. Selon lui, on finira bien par « le comprendre, s'attacher un peu, peut-être le trouver drôle, parce que vraiment, il est particulier. Ce n’est pas fait pour être un gars attachant. C'est plus un manipulateur, qui est habitué d'avoir tout le monde à ses pieds, parce que c'est un enfant roi. »

L'interprète nous confirme que l'histoire s'étirera sur de nombreux épisodes. « J'ai eu deux, trois semaines très intenses [de tournage, NDLR] en novembre. Donc on sait déjà que ça va être sur deux semaines intenses. Après ça, il y a d'autres cas qui rentrent. Et je crois que je reviens temporairement, parce que ça parle encore de moi, ils m'ont contacté pour voir si je ne revenais pas bientôt. » Intéressant de constater que l'autrice donne souvent un peu de réalisme aux cas de psychiatrie, en les faisant aller et venir du synopsis, comme ce fut le cas pour Fabien Proulx (Hugo B. Lefort) ou encore Dominic Lord (Fred-Éric Salvail).

David raconte qu'il est sorti de sa zone de confort pour ce rôle, mais qu'il est heureux de découvrir la réaction du public : « Je suis très content, je ne savais pas trop comment ça allait être reçu! (...) J'étais habitué de faire des films ou des trucs où j'ai les textes à l'avance. Là, on reçoit les textes 7-8 jours d'avance. Donc c'est beaucoup d'instinct, beaucoup d'intuition. Tu y vas, tu rencontres le réalisateur et proposes trois, quatre affaires. Après, le personnage évolue, tu vis d'autres choses. C'est une manière différente de procéder, c'est risqué, c'est très sportif j'ai adoré ça. »

Je savais que j'étais entre bonnes mains. Parce que je connaissais déjà très bien Patrick Labbé, avec qui j'ai joué pendant trois ans sur Mirador. On avait de la difficulté à ne pas avoir de fous rires ensemble. On jouait des scènes dramatiques et plus elles sont sérieuses, plus elles sont intenses, plus on décroche, plus on se fait rire.

« Suzanne, je l'adore depuis longtemps, Lou-Pascal, j'avais joué avec lui, je le connaissais depuis dix ans, Ludivine, je la rencontre souvent, on se connait! », enchaîne-t-il, avant de faire honneur à celui qui interprète Pascal Saint-Cyr. « Normand D'Amour, très chic type, je n'ai pas de scène avec lui, mais entre deux 'takes', il arrive, il dit "David, on est tellement contents que tu sois là, bravo, merci d'avoir accepté, on est tellement fiers et contents que tu sois là." Alors tu sais, c'est très touchant. Je me disais "Il va me faire pleurer". »

Il conclut avec une belle leçon : « Le secret de STAT, c'est vraiment l'accueil et la qualité des gens qui ont les ‘leads’. C'est inestimable... »

Voyez STAT, du lundi au jeudi, 19 h sur ICI Télé.