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Dossier télé

Tout ce qu’il faut savoir sur le retour d’Un gars, une fille

Guy A. Lepage annonce le retour de Un gars, une fille

Guy A. Lepage a pris tout le monde par surprise, plus tôt cette semaine, en annonçant qu’il ramènera ses célèbres personnages d’Un gars, une fille, le temps de quatre épisodes spéciaux, au printemps prochain. Alors que 2022 marque le 25e anniversaire de cette série qui a marqué une petite révolution au petit écran d’ici et d’ailleurs, on saura ce que sont devenus les attachants (et parfois exaspérants!) Guy et Sylvie, maintenant au tournant de la soixantaine. Curieux d’en apprendre plus sur ce rendez-vous qui sera définitivement à noter à l’agenda? Showbizz.net vous dit tout, tout, tout!

- Au printemps dernier, Guy A.Lepage avait proposé à Radio-Canada de souligner les 25 ans d’Un gars, une fille dans une émission spéciale d’une heure. Évidemment intéressé, André Béraud, directeur des émissions dramatiques et longs métrages d’ICI Télé, a plutôt rétorqué qu’il souhaitait mettre en ondes quatre épisodes de 30 minutes… et a un peu chicané Guy A. Lepage d’avoir amené son projet sur la table un peu trop tard dans l’année fiscale, ce qui a empêché la mise à feu d’une saison complète de ce Un gars, une fille 2.0! Notons que Guy A. Lepage écrit les textes (avec quelques collaborateurs) et coréalisera l’oeuvre (avec Jean-François Fontaine), que produira sa conjointe Mélanie Campeau.

- Quel sera le contexte du grand retour de Guy et Sylvie, dans l’histoire? Toujours uni, notre couple chouchou habite en banlieue depuis une vingtaine d’années, et ses enfants (on se souvient qu’Un gars, une fille se terminait, en 2003, avec l’adoption, par le tandem, d’une petite Vietnamienne, et l’annonce de la grossesse de Sylvie) sont majeurs et ont quitté le nid. Monsieur et madame se retrouvant ainsi dans une maison trop grande, ils choisiront, sur un coup de tête, de vendre leur résidence et de réinstaller leurs pénates dans « le 514 ». « On réalise qu’en 20 ans, Montréal a pas mal changé, contrairement à nous! », a rigolé Guy A. Lepage en point de presse, lundi dernier. Guy et Sylvie devront composer avec le fait qu’ils ne sont plus aussi « in » que jadis… ce que leur progéniture ne ratera pas une occasion de leur rappeler! Maintenant dans le début de la soixantaine, nos protagonistes font partie de la classe moyenne aisée et ne sont pas à la retraite, mais commencent à avoir du temps pour profiter de la vie. Sylvie dirige encore le magazine qui portait son nom… mais peut-être pas pour longtemps.

- Guy A. Lepage le promet : absolument tous les personnages de la première année d’Un gars, une fille seront de cette suite, un quart de siècle plus tard : Martin Petit (Martin), Élise Guilbault (Élise), Pierre Lebeau (père de Guy), Mahée Paiement (Mélanie), Geneviève Brouillette (Geneviève), Louise Richer (Loulou), Daniel Brière (Daniel) et le reste de la bande seront tous de la partie. Comme avant, on les entendra sans les voir. On tait pour l’instant l’identité du comédien et de la comédienne qui incarneront le garçon et la fille jeunes adultes de Sylvie et Guy. 

- Comme autrefois, les épisodes seront constitués de vignettes tournées en plans-séquences, mais chaque tranche de 30 minutes aura son histoire continue, a-t-on précisé. Le récit se suivra d’un épisode à l’autre. Et le Un gars, une fille qu’on connaît conservera sa même signature visuelle (animations entre les saynètes, effets sonores...). 

- C’est à la suite d’une entrevue accordée en duo avec sa moitié fictive, Sylvie Léonard – qu’il considère encore comme sa muse – au journal La Presse, en mai dernier, justement pour marquer l’anniversaire de sa comédie culte, que Guy A. Lepage a vu des « flashs » jaillir dans son esprit. Et, avec eux, l’inspiration pour faire renaître le petit univers de l’illustre couple. L’animateur de Tout le monde en parle croyait pourtant jusque-là ne jamais ressusciter son fameux concept qui a fait le tour du monde (avec des adaptations dans 31 pays à ce jour, ce qui en fait le format scripté télévisuel le plus populaire à travers le globe).

- Ces quatre épisodes, qu’on verra au printemps sur ICI Tou.tv Extra, probablement avant Pâques, ont été écrits en trois semaines. Des tournages extérieurs ont déjà eu lieu à la fin de l’été, notamment sur l’avenue Laurier, à Montréal, étalés sur quatre jours. Il reste à mettre en boîte des scènes intérieures. Tous les enregistrements devraient être bouclés à la fin novembre ou au début décembre. Aux passants qui les ont aperçus jouer ensemble en public récemment et qui demandaient si Un gars, une fille allait revivre, les acteurs répondaient qu’ils tournaient des sketchs pour Prière de ne pas envoyer de fleurs

- Sylvie Léonard avait imposé une condition sine qua non à l’acceptation de cette aventure : que la qualité de cette nouvelle mouture soit à la hauteur du Un gars, une fille original. « Il faut avoir quelque chose de nouveau à dire, a précisé la comédienne. Des familles, on en a vus. J’ai l’impression qu’on va arriver à un stade de vie où on pourra vraiment raconter quelque chose de nouveau. »

- Secret de production : Guy A. Lepage et Sylvie Léonard ne répètent jamais leurs scènes avant de les tourner devant la caméra. « Premièrement, parce que je ne suis pas bon en répétition, a avoué Guy A. aux journalistes. Deuxièmement, parce que, puisqu’on fait des plans-séquences, on peut se tromper et recommencer jusqu’à ce qu’on l’aie. » Les deux artistes n’ont apparemment eu aucun mal à replonger dans le petit monde imaginaire d’Un gars, une fille et ont eu l’impression de ne s’être jamais perdus. « La première journée qu’on a commencé à tourner, la première scène, on aurait dit qu’on n’avait jamais arrêté de tourner ensemble! », s’est émerveillée Sylvie Léonard.

- Ce Un gars, une fille de 2023 abordera des sujets comme les ennuis de santé, la spiritualité, l’écoanxiété, et sera bien ancré dans son époque. Oui, les médias sociaux, la diversité et le mouvement #MoiAussi seront évoqués dans la série. Guy A. Lepage n’a pas hésité à confier à Showbizz.net que sa tendre moitié et lui seront « sympathiquement décalés » par rapport à leurs enfants. Craignent-ils que l’humour parfois stéréotypé d’Un gars, une fille passe moins bien la rampe de nos jours? Pas spécialement.« Veux, veux pas, on se reconnaît là-dedans. Mais les archétypes seront bousculés par la nouvelle génération », a spécifié Sylvie Léonard. 

- Ce cadeau que s’offrent Guy A.Lepage et Sylvie Léonard, à eux et au public, pourrait-il déboucher sur d’autres spéciaux ou même un retour officiel annuel d’Un gars, une fille? « La porte n’est pas fermée », a-t-on laissé miroiter. À suivre...

- Histoire de se rafraîchir la mémoire : Un gars, une fille avait été diffusée de 1997 à 2003 et a remporté, au total, 24 prix Gémeaux et 6 Félix.