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René Simard commente l’interprétation de « L’oiseau » par Sophie Grenier à La Voix

Le tapis rouge de Révolution en tournée, deuxième édition

« Un cadeau ». Voilà comment René Simard décrit l’interprétation de son succès « L’oiseau » par la candidate de La Voix, Sophie Grenier, qui a enthousiasmé coachs et public lors de l’émission de dimanche dernier, à TVA.

La participante s’est réapproprié la chanson qui a lancé la carrière de René Simard dans une version intimiste, telle une complainte, et la clarté de son timbre de voix, pur et vibrant, a aussitôt fait pivoter Mario Pelchat, Marjo et Corneille dans leur fauteuil rouge. Marc Dupré allait suivre de peu. La convoitée jeune chanteuse a choisi de poursuivre sa route à La Voix dans l’équipe de Mario Pelchat.

Bien qu’on en soit seulement à l’étape des auditions à l’aveugle, plusieurs téléspectateurs croient d’ailleurs déjà que Sophie Grenier, 17 ans, d’Ottawa, est en très bonne posture pour remporter cette neuvième saison de La Voix, même si on sait que rien n’est joué à ce point de la compétition.

René Simard a raconté à Showbizz.net, sur le tapis rouge de la première de Révolution en tournée, jeudi, qu’il était tout bonnement dans son salon, justement en train de regarder La Voix, quand Sophie Grenier a poussé les premières paroles connues de tous, « Je connais les brumes claires... ».

« Elle l’a actualisée de façon magistrale », a commenté René au sujet de sa jeune héritière spirituelle. « Cette jeune fille a tout : elle est belle, elle chante bien, elle s’exprime bien, elle a une belle profondeur… Pour une artiste, c’est le "jackpot"! Et elle a aussi l’air à avoir des parents pas mal solides, et ça, c’est merveilleux. »

À l’heure où on répète beaucoup que les jeunes délaissent la culture québécoise, René Simard a-t-il chaud au coeur de constater que son propre catalogue inspire les générations qui le suivent?

« Ça me fait plaisir. Je n’y tiens pas absolument, mais j’ai beaucoup apprécié ce moment-là, qui était inattendu. C’était une surprise pour moi. J’étais dans mon salon, je regardais "La Voix", et c’est arrivé. C’est un cadeau! »

« L’oiseau » est une pièce du répertoire français écrite et composée par Daniel White, Éric Demarsan et Cécile Aubry au milieu des années 1960 et n’a donc pas été créée expressément pour René Simard, mais c’est résolument ce dernier qui a popularisé l’air aux oreilles des Québécois avec sa voix cristalline de jadis.

Dans les prochains mois, René Simard sera occupé autant sur les planches qu’en arrière-scène. Comme comédien, il joue dans la pièce Le diner de cons, avec Normand D’Amour, Laurent Paquin, Bernard Fortin, Gabrielle Fontaine et Pascale Montreuil, qui est en tournée partout au Québec, dans une mise en scène d’André Robitaille. Puis, derrière le rideau, il travaille à la mise en scène de la comédie musicale La Famille Addams. Il a déjà tenu des auditions et testé 500 artistes pour composer sa distribution (il a déjà été annoncé qu’Alexandra Sicard tiendra le rôle de Mercredi); ne lui reste que l’interprète du jeune Pugsley, cadet du macabre clan Addams, à trouver. René Simard tiendra d’ailleurs des rencontres avec des acteurs-chanteurs ce samedi, assisté de sa fille Rosalie Taillefer-Simard, pour dénicher « son » Pugsley. Le spectacle sera présenté en octobre à l'Espace St-Denis.

Et c’est Katerine et Alexandre Leblanc, du duo Team White, qui signent les chorégraphies de La Famille Addams. Le frère et la sœur sont actuellement en vedette dans Révolution en tournée, que René Simard et sa belle Rosalie, qui se passionne pour la danse depuis son plus jeune âge, avaient extrêmement hâte de voir, jeudi soir.

« J’adore "Révolution". Je trouve que la danse a pris un niveau extraordinaire avec cette émission-là, et ç’a sensibilisé plusieurs personnes qui ne pensaient pas aimer la danse nécessairement. Le "body language", les émotions, je trouve ça merveilleux », a glissé René Simard.