Roxane Bruneau nous le racontait ici, elle a jadis traversé des années de vaches maigres. Avant d’être connue, elle a notamment travaillé dans les cuisines d’un établissement Pizza Hut, qui lui permettait de survivre, au sens propre comme au figuré.
« J’ai connu des bouts où il n’y avait pas de bouffe dans mon frigidaire. Une chance que je travaillais dans un restaurant! », nous précisait-elle en entrevue.
Aujourd’hui, le succès est au rendez-vous, et Roxane gagne bien sa vie. Or, sa relation avec l’argent demeure prudente et responsable, elle qui se dit anxieuse de nature et qui a trouvé ce moyen pour calmer ses angoisses.
« Ça me stresse! », dit-elle à Showbizz.net. « Le plus que je peux "en coller", le mieux je suis... »
« Les gens me disent que le cercueil ne suit pas le portefeuille, mais, quand tu en as manqué toute ta vie, tu as l’impression que ça peut recommencer demain matin. On ne le sait pas! Peut-être que, dans six mois, les gens n’aimeront plus ce que je fais et qu’ils vont décider que "ce n’est plus ça". Alors, moi, je fais quoi? Il faut que j’aie le temps de me virer de bord! Moi, je suis dans la paranoïa ben raide avec ça! »
« Mon comptable me dit que je ne dépense pas assez… et je lui dis que je m’en fous! », complète dans un grand éclat de rire celle qui aimerait bien faire officiellement partie de cette émission l’an prochain, et qui commence, à petits pas, à jeter les bases d’une carrière internationale.
D’ailleurs, comment Roxane effectue-t-elle ses choix professionnels devant l’embarras de propositions qui se décline souvent devant elle? Animer tel événement, devenir porte-parole de tel organisme, accepter de se confier à tel magazine… Comment décide-t-elle de dire oui ou non?
« Ça me tente-tu? Si ça ne me tente pas, je ne le fais pas », condense-t-elle simplement en guise de réponse. « Des fois, ça me tente, mais l’horaire me le permet moins. Je priorise certaines affaires : les spectacles, ma musique, ma carrière et ma blonde. J’essaie de faire "fitter" ces éléments ensemble le plus possible. »
« Après, ça dépend des contrats. Moi, je n’aime pas tellement ça, faire du : "Hey, moi je me brosse les dents avec telle affaire!" (rires) C’est moins mon truc, je trouve. Rapidement, on devient comme un Dollarama, et ça ne m’intéresse pas. »
