Publicité
Télé

Vincent-Guillaume Otis se prononce sur « la guerre des cotes d'écoute »

Image de l'article Vincent-Guillaume Otis se prononce sur «la guerre des cotes d'écoute »

Deux ans après la finale de District 31, qui réunissait à l'écran les amis Gildor Roy et Vincent-Guillaume Otis, les deux comédiens se retrouvent face à face cet automne, dans la case horaire du lundi 20 h; l'un dans Dumas à Radio-Canada, l'autre dans Les armes à TVA. À noter que les deux séries sont produites par la même compagnie, Aetios Productions.

C'est d'ailleurs une situation qui alimente depuis quelques semaines les discussions chez les diffuseurs autant que chez les amateurs de télévision. « Qui remportera la guerre des cotes d'écoute » est une phrase que nous avons pu entendre à maintes reprises. C'est aussi une phrase qui insupporte particulièrement les comédiens qui participent à ces projets. Cet affrontement semble être l'affaire de certaines personnes, mais pas de tout le monde.

Lors du visionnement de presse pour Les armes, le comédien Vincent-Guillaume Otis a abordé la question de manière catégorique, en exprimant une opinion qui vaut la peine d'être lue, entendue et partagée.

« Gildor et moi, on ne s'est même pas parlé parce qu'on n'a même pas besoin de se parler là-dessus. Moi, je suis content pour Gildor. Je suis content pour Luc Dionne. Je vais la regarder la série Dumas. Je sais déjà que ça va être bon », indique d'abord le comédien, en refusant formellement de se lancer dans une guerre de clochers.

Il faut arrêter de voir la télévision comme il y a 30 ou 40 ans.

« Nous ne sommes plus l'un contre l'autre, il y a les plateformes, on peut enregistrer. Je veux en parler davantage de ça, car je trouve qu'on crée une guerre avec rien. »

Il poursuit avec objectivité : « On est au Québec. C'est un petit marché. On est déjà extrêmement chanceux de pouvoir avoir une offre télévisuelle aussi riche. Soyons donc contents pour tout le monde et arrêtons d'essayer de créer une guerre qui n'est pas la norme. On n'est pas la France. On n'est pas les États-Unis. »

« Moi, quand justement il y a une quotidienne qui commence à TVA et qu'il y en a une à Radio-Canada, je suis content parce que ça va faire travailler plus de monde. Il y a plus de mes camarades qui vont travailler. Ce n'est pas facile d'être un acteur au Québec. Ce n'est pas facile de gagner sa vie avec ça. »

Il conclut en revenant à son bon ami Gildor Roy : « Je suis super content pour Gildor. Je suis sûr que ça va être bon. Il est extraordinaire! »

Voilà des mots justes et sensibles, que nous ne pouvons qu'appuyer et partager pour les faire entendre.

Dans une ère où il y a de moins de moins de financement pour les productions québécoises, que ce soit à la télévision et au cinéma, il est de notre devoir de nous réjouir pour tous les succès sans exception, qui confirment l'intérêt du public pour sa propre culture. Chaque succès québécois est un pas dans la bonne direction.

Rappelons que Vincent-Guillaume Otis tient le rôle principal dans Les armes, celui d'un lieutenant colonel transféré sur la base militaire de Kanawata, après qu'un crime y ait été commis. Il tentera de faire la lumière sur les événements, envers et contre tous, mais se butera à un véritable omerta. Lisez nos impressions sur la série ici.