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Entrevue

Sarah-Maude Beauchesne aborde son nouveau projet télé « J'ai juste envie que les gens se laissent être vulnérables »

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Amour et tendresse sont au rendez-vous, dans la nouvelle série coécrite par Sarah-Maude Beauchesne et son conjoint, Nicola Morel.

De l'amour, de la tendresse, mais surtout, « de l'authenticité. Dans la vie, c'est dur de vivre ses émotions de manière authentique, mais c'est comme ça qu'on avance. C'est comme ça qu'on est vrai. C'est comme ça qu'on est capable d'aimer mieux », voilà ce que la créatrice cherchait à créer avec Bellefleur, une nouveauté qui sera disponible sur la plateforme Crave dès le 16 mai. Lisez nos impressions de la série, ici.

J'ai juste envie que les gens se laissent être vulnérables, se laissent pleurer, rire, se poser des questions, se laissent en jaser après ensemble, même s'il y a des sujets délicats. Pour moi, c'est cette ouverture-là qui est importante.

L'autrice et scénariste, qui signe Coeur de slush, Fourchette et Au lac d'Amour, entre autres, a l'habitude de mettre de l'avant des personnages féminins. Mais cette fois, cette histoire se développe autour d'un groupe d'hommes.

« On regardait la télévision et on avait de grosses discussions sur où sont les modèles d'hommes qui nous inspirent, qui inspirent Nico et ses amis. On s'est dit, peut-être qu'il n'y en a pas assez. Peut-être qu'il faut en créer. C'est vraiment juste parti de là. », nous expliquait Sarah-Maude quant à ce soudain changement d'angle, dans sa façon de sensibiliser au féminisme.

Créons une série sur des gars qui nous donnent de l'espoir et qui vont peut-être en donner à d'autres, qui vont inspirer des gens à se regarder, à s'analyser, à être vulnérables. C'est vraiment juste parti de cette petite brèche d'une envie de créer de nouveaux modèles.

Nicola, en tant que producteur au contenu d'expérience, a l'habitude de faire aller son imaginaire « des heures de temps de manière infatigable », mais il s'est laissé aller dans l'écriture, avec sa conjointe, pour la toute première fois grâce à ce projet. Il abordait d'ailleurs son expérience dans une précédente entrevue.

Les thématiques, enjeux et conversations qui font partie de Bellefleur étaient déjà une partie intégrante du quotidien de ses créateurs. « On est deux bons jaseux. On adore jaser, se poser des questions, analyser des choses. Pour nous, c'était le projet parfait pour se dire, on va prendre les discussions qu'on a dans notre vie intime et on va essayer de faire un truc utile avec ça. C'était le projet parfait pour qu'on travaille ensemble. »

Travailler en couple, c'est parfois risqué. Pour ces deux-là, ça semble avoir été un match parfait. « Je pense qu'on se complète bien », avance celle qui se fait surnommer affectueusement Fourchette, avant de balancer en toute autodérision : « C'est sûr qu'il m'a trouvé "rushante". "Rushante" le fun. »

Ça commence à faire longtemps que je suis scénariste. C'est ma passion. Écrire de la télévision, c'est ce que j'aime le plus faire. Aussi... C'est un gars. C'était indispensable quand même d'avoir ce point de vue.

Et pour les fans qui dévoreront d'une bouchée l'ensemble des épisodes, il faut savoir qu'une suite n'est pas impossible, du moins, aux yeux de l'autrice.

« La fin est autant fermée qu'ouverte. Mais ce n'est pas non plus la fin de quelque chose. Cette gang-là est infiniment inspirante. J'ai le goût de leur faire dire plein de jokes, de leur faire vivre plein d'émotions fortes. Je n'ai vraiment pas envie de les laisser aller. »

Et nous non plus d'ailleurs! Ça fait du bien de découvrir un projet aussi doux, drôle et touchant à la fois.

Bellefleur
Télé

Bellefleur sur Crave : Formidable ode à l'amitié