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Découvrez l'histoire incroyable de ce comédien qui revient dans Indéfendable

Indéfendable

Si vous avez regardé Indéfendable mardi soir, vous avez sans doute reconnu le comédien qui arrive dans une toute nouvelle cause, Prinzy-Michélange Dessources. Il s'agit d'un retour pour le personnage de Juvençon, qui nous avait donné un moment particulièrement émotif dans la première saison de la quotidienne.

En entrevue, le comédien estime que c'est la réaction du public face à sa performance dans la première saison qui a permis son retour. Lisez notre entretien ici.

Saviez-vous que le comédien Prinzy-Michélange Dessources a une histoire de vie incroyable, qui pourrait en inspirer plus d'un? En effet, en entrevue, celui-ci nous racontait avoir eu une enfance particulièrement difficile, de famille d'accueil en famille d'accueil, jusqu'à ce qu'un petit miracle se produise, si on peut l'appeler ainsi.

Il nous explique : « Au primaire, ils m'ont envoyé dans une classe CSE. Dans le fond, c'est un soutien émotif, c'est des classes réduites à huit, parce que j'ai été en DPJ toute ma vie. Ma mère, c'est une personne qui n'était pas là, puis mon père, je ne l'ai jamais connu vraiment, à part depuis pas longtemps qu'il m'a texté en disant que c'était mon père. »

« Quand j'étais en classe spécialisée, on avait des cours d'art dramatique où c'était vraiment comme des pièces de théâtre pour enfants. C'est vraiment là que j'ai adopté le goût, je voyais que j'étais à fond là-dedans... J'adorais ça vraiment. »

Il ajoute, en parlant de son changement de vie : « Mon histoire a un peu passé partout dans des articles au Québec, j'ai été adopté par ma professeure, qui était en stage, qui était ma coach de soccer aussi à l'école. » Ainsi, Prinzy a été accueilli dans une famille où il a maintenant deux frères et une soeur. (Le texte se poursuit plus bas)

Le comédien estime que c'est sa passion pour le jeu et son premier rôle dans Indéfendable qui lui ont permis de sortir d'une zone d'ombre pour développer une réelle confiance en lui : « Au secondaire, je n'étais pas capable de lire. J'avais un ordinateur. En lecture, j'étais pourri. Et maintenant, bien, j'apprends des textes de malade. Je les connais par coeur. Je les réécris. Je les refais même en jouant. Je ne sais pas comment l'expliquer... Je ne sais pas comment je le fais. »

Je me sens à ma place.

Dans ce parcours, Prinzy peut bien sûr compter sur sa famille adoptive, notamment sa mère qu'il a mentionnée régulièrement dans notre entretien : « Ma mère m'a toujours dit, "il faut que tu fasses quelque chose que t'aimes dans la vie. Puis quand tu fais quelque chose que t'aimes, tu vas le sentir que t'es bien". Vraiment, quand je joue un rôle, quand j'apprends des textes et je sais que c'est pour ça, et que je vois le résultat après, c'est comme... c'est fou. C'est un rêve. »

Il adresse d'ailleurs des mots très importants aux jeunes qui se trouvent dans une situation comme celle qu'il a connue : « Si je peux dire aux jeunes de la DPJ aujourd'hui, ce n'est pas à cause que t'es un jeune de la DPJ et ce n'est pas à cause que t'es en classe spécialisée que tu ne vas pas réussir, que tu ne peux pas graduer, que tu ne peux pas être quelqu'un. »

Chaque personne peut devenir qui elle veut devenir.

Retrouvez Prinzy-Michélange Dessources dans une nouvelle intrigue sur le profilage racial dans Indéfendable, du lundi au jeudi à 19 h sur les ondes de TVA.