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À venir en 2023

Cette comédienne incarnera la mère d’Éric Bruneau dans Virage – Double faute

Première Avant le crash - Éric Bruneau

Après le succès obtenu par Virage l’an dernier, Noovo et le producteur KOTV ont décidé de créer une série d’anthologie à plusieurs volets dans le même univers, à la façon de Plan B, avec un même titre porteur, mais un récit et des comédiens différents chaque fois.

Alors que le premier opus, en 2021, se concentrait sur une patineuse de vitesse (Frédérique Lessard, incarnée par Charlotte Aubin) qui affrontait nouvellement le vide de la retraite, le deuxième volet de la franchise, Virage – Double faute, suivra les efforts d’un joueur de tennis talentueux, Charles (personnifié par Éric Bruneau, qui arbore pour les besoins de la cause un look qui fera sûrement jaser!), qui n’a pourtant jamais réussi à réellement briller et à se hisser plus haut qu’au 187e rang mondial.

Passionné par son sport, l’athlète y consacre sa vie, naviguant entre les écueils comme les blessures, le trouble anxieux et le manque de ressources financières. Son entraîneur à Tennis Canada, Sylvain (Louis Morissette), tente lui aussi d’atteindre les plus hauts sommets dans un contexte où la famille du joueur n’est jamais bien loin et a droit de vie ou de mort sur la carrière de l’entraîneur qu’elle engage.

Virage – Double faute explore la quête de gloire des sportifs de haut niveau, qui vont jusqu’à sacrifier temps, argent et santé au profit de la lumière de la victoire.

Et, dans ce contexte où les parents d’un héros sont omniprésents, c’est Sylvie Léonard qui se glissera sous les traits de la maman de Charles. La comédienne – qui a souligné à Showbizz.net trouver son « fils fictif », Éric Bruneau, très charmant – trouve apparemment beaucoup de substance dans son personnage, dans lequel se reconnaîtront beaucoup de mères trop investies, croit-elle.

« C’est une ancienne joueuse de tennis, qui a mis sa carrière de côté quand elle a eu des enfants », a expliqué Sylvie Léonard. « Elle se projette beaucoup dans son fils, comme beaucoup de mères et de pères. C’est quelque chose qu’on voit beaucoup dans le sport, et particulièrement au tennis, parce que c’est du "1 pour 1". J’explore la relation mère-fils avec cet acteur... »

La production en huit épisodes d’une heure, dont textes et scénario sont signés Éric Bruneau (lequel est aussi l’âme, avec sa conjointe Kim Lévesque-Lizotte, d’une émission très acclamée cet automne, Avant le crash), Marie-Hélène Lebeau-Taschereau et Louis Morissette, est présentement en tournage, jusqu’au milieu de l’automne, et doit être diffusée à Noovo à l’hiver 2023. La réalisation est l’oeuvre de Rafaël Ouellet (Ruptures, Cheval-Serpent). Certaines scènes de Virage – Double faute ont été tournées pendant l’été, aux pieds de la foule de l’Omnium Banque Nationale de Montréal.

Notons que, si la première partie de Virage (qui était en nomination au dernier Gala des prix Gémeaux à titre de Meilleure série dramatique) s’inspirait librement du parcours de la triple médaillée olympique Marianne St-Gelais, la trame de Double faute emprunte des éléments à la vie de plusieurs athlètes et personnalités.

Parallèlement à ce rendez-vous prometteur, Sylvie Léonard bouclera également, avant Noël, les tournages de la mouture 2022-2023 d’Un gars, une fille, qui célébrera ses 25 ans avec une résurrection en quatre épisodes spéciaux, sur ICI Tou.tv Extra, au printemps prochain. L’actrice a assuré n’avoir rien perdu de sa complicité avec Guy A. Lepage, demeurée intacte avec les années depuis leurs premiers fous rires dans des sketchs de Rock et Belles Oreilles (RBO). « Guy dit toujours qu’il m’a appelée parce qu’il était tanné de frencher André Ducharme! », blague Sylvie Léonard, taquine.

Puis, le tandem a consolidé sa relation dans les vignettes du talk-show Besoin d’amour, qu’animait Guy A en 1995-1996 à TQS (maintenant Noovo) et enfin tout au long du périple Un gars, une fille.

« Depuis qu’on s’est rencontrés, ça ne s’est jamais démenti », a-t-elle juré. « La série Un gars, une fille est née de notre amitié, et l’amitié a toujours continué après. »

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