Depuis quelques semaines, on retrouve avec bonheur le talentueux comédien Patrick Labbé dans la série Les armes, où il incarne un mercenaire, capturé par le JTF-16 d'Allan Craig (François Papineau).
Depuis sa capture, Daniel Colin est enfermé à double tour, cagoulé, affamé et maltraité. Le but est évidemment de lui soutirer des informations sur les raisons pour lesquelles la mission dans le Grand Nord a échoué, causant la disparition du soldat Mick Vanier (Émile Schneider).
En entrevue, le comédien nous explique que son personnage s'est construit en plein vol, les tournages ayant commencé tôt dans le processus. Il nous dit : « Les textes ne sont pas écrits longtemps d'avance, on ne sait pas où est-ce qu'on s'en va. Surtout quand j'ai débuté les tournages, je pense qu'il y avait deux ou trois épisodes d'écrit. Ça fait que moi, je n'avais rien. À part de me promener avec une cagoule, puis d'être menotté, je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire. »
Il poursuit en nous expliquant la conversation avec le réalisateur Jean-Philippe Duval, qui l'a conduit aux scènes que vous voyez depuis le début septembre : « Tu sais, quand tu joues ce genre de scènes là où tu es violenté, c'est quoi ta réaction à ça? C'est-tu de la colère? C'est-tu de la violence? Mais ça peut-tu être drôle? Puis là, Jean-Philippe Duval n'arrêtait pas de me dire "ce gars-là, il en a vu d'autres. Il a été probablement pris en otage avant. Il comprend la game, puis il trouve ça juste ridicule, ce qu'il fait Craig". Ça m'a juste permis de me dire, OK, on va trouver ça drôle. »
En effet, depuis le début de la 2e saison, Daniel Colin semble s'amuser comme un petit fou à prendre des baffes, accueillant ces violences avec désinvolture. Ce ne sont toutefois pas ces scènes qui ont été les plus difficiles à tourner pour Patrick Labbé comme il nous le confirme.
« Toutes les scènes de bouffe, ce sont des scènes qui sont cruelles pour moi. Est* que j'haïs ça », lance-t-il. « Dans toutes les scènes de bouffe, la plupart du temps, c'est du pâté chinois ou des pâtes, mais frettes, pas mangeables. Des salades, souvent. Ça, quand c'est des salades, je mange. Mais du pain comme ça, ce n'était pas très rassasiant. »
« Il y a pire qui s'en vient », ajoute-t-il, mystérieux. « Ce qu'il va avoir de pire comme repas va lui donner des informations. »
Voilà qui s'avère particulièrement intrigant!
La série Les armes se poursuit les lundis à 20 h sur les ondes de TVA.



