Cette saison, le public découvre la nouvelle série écrite par l'autrice Chantal Cadieux (Mémoires vives, Une autre histoire), Mea Culpa, un drame qui nous amène à côtoyer une médiatrice en justice réparatrice interprétée par Mélissa Désormeaux-Poulin, un personnage qui porte en elle une histoire douloureuse.
Aux côtés de la comédienne, on retrouve le talentueux acteur Maxim Gaudette, qui hérite d'un rôle à mille lieues de ce qu'il incarnait dans 5e rang. En effet, celui-ci interprète David Fraser, un homme qui a commis l'irréparable dans sa jeunesse, en enlevant la vie de son ex-petite amie et en clouant son nouvel amoureux dans un fauteuil roulant pour le reste de sa vie. Un passé très lourd à porter, même après avoir purgé une peine de 23 ans de prison.
Nous avons discuté de ce rôle ambitieux avec le principal intéressé, qui se montre ravi par ce nouveau défi de jeu qui l'amène sur des territoires infréquentés : « C'est toujours intéressant de passer d'un univers à l'autre, des univers très différents. Moi, j'aime ça », nous disait-il d'emblée. « C'est ça le plaisir aussi de l'interprète, c'est-à-dire de... justement de naviguer là-dedans dans des personnages qui ne se ressemblent pas, puis de creuser chaque univers, chaque intériorité. »
Le comédien se réjouit en outre de la densité de la trame qu'il porte désormais sur ses épaules : « Il y a de la matière absolument, parce qu'il y a une grande part d'ombre. Mais ce que j'aimais particulièrement avec Mea Culpa, c'est que le crime, il l'a commis 25 ans plus tôt. Puis ce que j'aimais de la partition que j'ai ajoutée là-dedans, c'est que justement, ça se passait des années plus tard. Il y a une longue, longue réflexion qui a été faite sur le geste qu'il a commis, sur les crimes qu'il a commis. Je n'avais jamais joué ce type de choses là. Puis de revenir à aller rencontrer les gens qui ont été victimes, la gang d'amis qui ont été victimes de près ou de loin et essayer de rentrer en contact avec ces personnes-là. Je trouve que le thème de Chantal est très, très intéressant. »
Il poursuit : « Je trouve que c'est un sujet très riche, très complexe. Et ça crée des scènes dramatiques vraiment intenses. Et ça va au-delà de ça, je parle de l'interprétation, du jeu, mais c'est une série qui a une portée sociale très intéressante, je trouve, et très pertinente. C'est-à-dire que ça va créer toutes sortes de discussions autour du thème de la justice réparatrice. Est-ce que tu serais capable de rencontrer la personne qui a fait ça à ton ami? »
Évidemment, la question qui est sur toutes les lèvres, c'est à savoir si ce personnage représente toujours un risque pour la société et ses proches? Dans les plus récents épisodes, les téléspectateurs ont été à même de constater que David Fraser semble encore avoir des enjeux d'attachement, une information qui se confirme dans l'épisode que vous pourrez voir la semaine prochaine.
Lorsqu'on lui pose la question, le comédien nous répond tout simplement :
Il va provoquer du trouble.
Voilà qui est mystérieux et évocateur à la fois! Il faudra évidemment être au rendez-vous pour savoir ce que l'autrice Chantal Cadieux nous réserve avec cette histoire.
On sait déjà que ce personnage sera brutalisé par une personne dont l'identité reste à être démasquée, au point où sa vie sera menacée.
Mea Culpa se poursuit, les mardis à 20 h, sur les ondes de Radio-Canada. Un épisode est déposé en primeur chaque semaine sur l'Extra d'ICI Tou.tv.