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Caroline Néron était « prête à tout » pour jouer dans Un gars, une fille

Plateau du film Anna Kiri Superstar

Sa flamme pour son métier de comédienne rallumée depuis sa prestation – qui, rappelons-le, lui a valu l’Iris de la meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien en 2021 – dans l’acclamé film La déesse des mouches à feu, d’Anaïs Barbeau-Lavalette, Caroline Néron n’est désormais « plus capable d’arrêter » de jouer à la télévision et au cinéma.

Et elle ne s’est pas gênée pour le laisser savoir à Guy A. Lepage, en le suppliant de lui donner un rôle, si petit soit-il, dans la nouvelle mouture d’Un gars, une fille. Celle-ci est attendue – avec impatience par plusieurs! – en mars sur ICI Tou.tv Extra.

« Je lui avais demandé. Je lui avais écrit par Instagram que j’étais prête à faire n’importe quoi pour jouer dans sa série », a raconté Caroline Néron à Showbizz.net lundi, alors qu’elle rencontrait les médias avec tout le reste de l’équipe du film Anna Kiri Superstar, où elle personnifie une éditrice sans scrupules, vedette dans le milieu littéraire.

Chose demandée, chose due? Guy A. Lepage, du moins, a été sensible à la demande de sa collègue et lui a créé sur mesure un rôle d’agente immobilière « pas super sympathique », a spécifié Caroline Néron. On sait que le retour d’Un gars, une fille se campe alors que Guy (Guy A. Lepage) et Sylvie (Sylvie Léonard), maintenant jeunes sexagénaires, quittent la banlieue où ils avaient élu domicile pour élever leur famille, pour revenir vivre à Montréal. Et Caroline Néron incarne la vendeuse chargée de liquider la résidence.

On ne verra le personnage que dans un seul épisode, mais Guy A. Lepage avait apparemment une vision très claire du type de protagoniste qu’il souhaitait. « Il savait même comment elle marchait », a glissé Caroline, qui a même changé ses cheveux pour les besoins de la cause.

« J’aime la direction, j’aime aller plus loin que seulement livrer du texte. Alors, moi aussi, j’ai décidé d’embarquer là-dedans, pour aller plus loin dans le personnage. Je me suis vraiment impliquée, même si c’était juste trois scènes dans un épisode! »

« Travailler avec Guy, avec Sylvie, c’est du bonbon! », a poursuivi cette dernière. « Travailler avec eux, c’est de l’humour, c’est le fun! J’étais vraiment heureuse et j’ai trouvé vraiment formidable que Guy me donne ce beau personnage-là. »

On sait que Sylvie, dans le bon vieux Un gars, une fille de jadis, était souvent jalouse des autres femmes qui papillonnaient autour de son couple. Est-ce que ce sera le cas avec l’agente d’immeubles également? Caroline Néron laisse planer que non… avec une légère hésitation. À suivre!

Voyez plus bas une publication récente de Caroline Néron sur Instagram en lien avec la fin du tournage d’Un gars, une fille.

Caroline Néron, qui n’avait pas foulé les plateaux depuis 12 ans quand Anaïs Barbeau-Lavalette lui a confié son rôle de maman en crise existentielle dans La déesse des mouches à feu, tient aussi un rôle de premier plan, celui d’une ministre de la Santé et des affaires sociales, dans le prochain film de Denys Arcand, Testament (plus de détails ici), qui prendra l’affiche cette année. Et dans Anna Kiri Superstar (sortie anticipée pour 2024), de Francis Bordeleau, elle donne la réplique à Catherine Brunet, Charlotte Aubin et Maxime de Cotret, entre autres. Elle prépare en outre un autre gros projet à l’écran pour l’été prochain, en plus de continuer à entretenir sa compagnie de jouets sexuels, bijoux de corps et joyaux funéraires.

« Anaïs (Barbeau-Lavelette) m’a ramenée sur mon X », a détaillé l’éternelle actrice. « Je n’étais plus dans le milieu, je n’avais plus d’agent. D’avoir eu la chance de faire un rôle aussi lourd en répercussions, c’était écoeurant. Juste de me revoir en tournage, tous les soirs, je pleurais de joie quand je repartais dans mon char. Anaïs a réanimé quelque chose en moi – qui n’était pas mort, parce que je m’en ennuyais un peu – mais qui était endormi. Et là, je ne suis plus capable d’arrêter! »

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