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Apprenez comment Chantal Fontaine s’est préparée pour son rôle dans Ma mère

Chantal Fontaine dans une scène de la série Ma mère

Qui a dit qu’on ne pouvait pas connaître un apogée de carrière au tournant de la soixantaine? Dans la nouvelle série Ma mère, Chantal Fontaine apparaît au sommet de son art dans la peau d’une femme bipolaire qui tente de recoller un à un les morceaux de sa vie, pour poursuivre sa route le plus sereinement possible. Lisez ici notre critique du projet qui entrait en ondes à TVA mardi, et ce, pour six épisodes.

L’actrice s’est ouverte à Showbizz.net au sujet de la minutieuse préparation à laquelle elle a dû s’adonner pour construire un personnage crédible et nuancé.

« C’est un rôle qui demandait un travail. C’était une partition. Des partitions, il y en a des faciles à jouer, et il y en a d’autres avec bien des dièses et des bémols! Et, dans celle-là, il y avait beaucoup de ça...Pour mon plus grand bonheur! », a d’abord illustré Chantal Fontaine.

« C’est juste pour ça que je fais ce métier. Il y a des rôles où on ne fait que dire les mots, et ça va; là, ce n’était pas ça. Il fallait travailler un peu plus. Ç’a été du beau travail. J’aime mon métier pour ça. Toute cette aventure a été parfaite! »

Rencontres et YouTube

Les téléspectateurs à l’écoute mardi ont déjà pu constater que la Chantal de Ma mère est un peu rock and roll et que l’existence à ses côtés n’est pas un long fleuve tranquille. Maman jadis pas du tout présente, la femme fraîchement sortie de prison essaie de renouer contact avec ses trois grands enfants, Valérie (Marilyn Castonguay), Justine (Rachel Graton) et Éric (Steve Gagnon), avec plus ou moins de succès. La confiance est à rebâtir, le lien demeure fragile.

Le boulot de préparation pour amener Chantal Fontaine à se métamorphoser en Chantal Bélanger a été costaud. Alors que le tournage de Ma mère débutait le 19 juin, Chantal Fontaine, elle, entamait son travail en amont le 10 mars.

« Ç’a été de la lecture et beaucoup de rencontres avec des gens qui vivent avec des personnes qui ont le trouble bipolaire. Qui vivent près d’elles. On a eu de longues discussions. J’avais des questions précises. J’ai beaucoup consulté YouTube. Regardé beaucoup, beaucoup, beaucoup d’entrevues de gens avec le trouble bipolaire. En France, il y a beaucoup d’émissions de psycho sur la maladie mentale. J’en ai regardé des heures! Pendant un mois et demi, c’est avec ça que je m’endormais. J’ai pris des notes, j’ai réfléchi, j’ai écrit, j’ai relu et re-relu les textes... »

Révisé les textes d’Anne Boyer et Michel d’Astous à un point tel, signale la comédienne, qu’elle connaissait par coeur l’entièreté de ses scènes avant même le premier enregistrement.

« On tournait les scènes dans le désordre, et je voulais que tout marche. Que la courbe que je m’étais créée soit tellement précise… Je ne pouvais pas jouer une scène de l’épisode 6 sans savoir où Chantal était rendue. Je n’avais pas le choix de tout apprendre. Je possédais bien le personnage. Et j’espère que c’est ce qu’on voit. »

Colère, déchirement, exaltation, excès : même si sa Chantal est stabilisée par les médicaments et la thérapie, Chantal Fontaine en a joué de toutes les couleurs sous la direction du réalisateur François Bouvier. On peut s’attendre à beaucoup d’images fortes dans les prochaines semaines.

« Le plancher va s’ouvrir à quelques occasions », mentionne d’ailleurs Chantal Fontaine au sujet des écueils rencontrés par son alter ego.

On apprenait lundi que Chantal Fontaine fera partie d’une autre nouvelle fiction prometteuse, Bon matin Chuck (ou l’art de réduire les méfaits), destinée à la plateforme Crave en 2023, portant sur une thématique brûlante d’actualité. Nous vous en disons plus ici. Marilyn Castonguay, qui partage avec elle plusieurs segments de Ma mère, est elle aussi de la distribution de Bon matin Chuck…, un engagement pour lequel elle a complètement changé de look. Voyez le joli résultat ici.

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