Édouard Tremblay-Grenier, ce nom vous dit quelque chose? Le garçon de 20 ans a incarné Léo, le fils de Martin (Matte) et Julie (Le Breton) dans Les beaux malaises 2.0, en 2021, et joue également dans les séries Comme des têtes pas de poule (à Télé-Québec et sur Club illico) et Motel Paradis (sur Club illico). Il est également le fils de l’humoriste Daniel Grenier et de la chanteuse Mara Tremblay… et a largement de qui tenir.
Car, non content de jouer devant la caméra, Édouard officie également comme auteur-compositeur-interprète. Son père a récemment réalisé le vidéoclip de sa pièce « Midnight », disponible sur les plateformes. Et le fier paternel ne tarit pas d’éloges devant le talent de la chair de sa chair.
« Ça sonne, c’est en anglais, et c’est de toute beauté! », s’est extasié Daniel Grenier en entrevue avec Showbizz.net, en parlant de la chanson, avant d’ajouter : « Ce n’est pas juste moi qui le dis parce que je suis son père… Mon garçon est un hypersensible. »
Autodidacte, Édouard Tremblay-Grenier a quitté l’école très jeune pour suivre sa voie tracée d’avance dans le milieu des arts. « Jusqu’à ses huit mois et demi de grossesse, sa mère jouait du violon et de la basse sur scène, avec la basse qui lui résonnait dans le ventre! Quand Édouard est né, je l’emmenais en studio et dans les spectacles des Chick’n Swell. Il était assis sur un divan dans la loge, sur le côté, il me voyait; il avait quatre ou cinq ans, il se suçait le pouce et il restait là. Il comprenait le concept, que papa travaillait et qu’il pouvait regarder, mais de ne pas déranger pendant le spectacle! Il a souvent été dans l’arrière-scène, donc il comprend tout le "pattern". Il a aussi vu c’est quoi, être un artiste, parce que ses deux parents le sont. Il sait quelles sont les étapes, qu’on ne roule pas toujours sur l’or (rires) et que, parfois, ça va mieux. Il est conscient de ça. Aujourd’hui, il est un artiste et il veut continuer là-dedans, et il sait ce qui peut arriver. »
L’enfant décrochait son premier rôle à l’âge de 11 ans dans le film Les démons, de Philippe Lesage. Daniel Grenier se souvient d’ailleurs d’une anecdote attendrissante à propos de ce projet. « La première du film était en Espagne, et il avait reçu un accueil fou raide là-bas! J’allais manger au resto avec lui, et il y avait de gros posters de sa face, de mon gars, partout dans la ville! C’était vraiment fantastique. Le festival était à San Sebastiàn, il y avait 2000 personnes dans la salle. Et quand les gens sortaient de la salle, le public faisait des haies d’honneur, ça tapait des mains, pendant super longtemps. Mon gars, à 11 ans, marchait là-dedans et se faisait demander des autographes. On avait aussi une belle chambre d’hôtel sur le bord de la mer. J’étais content, c’était super beau! À la fin du voyage, j’ai demandé à Édouard ce qu’il avait aimé le plus de son voyage. Et il a dit : "Papa, c’est quand on s’est baignés ensemble dans la mer..." »
« Ça m’a tellement touché! J’ai constaté que mon gars avait les émotions à la bonne place, et ça m’a rendu fier », a ajouté l’heureux papa, aussi beau-papa d’un adolescent de 16 ans, alors que la journaliste, au téléphone, s’exclamait d’un « Aahhh » ému par la réplique enfantine.
Quand il n’est pas en prestation comme comédien ou musicien, Édouard Tremblay-Grenier œuvre au cabaret d’humour Le Bordel, où il est régisseur et responsable du son, et où Daniel Grenier se produit souvent. « Il vient me chercher dans les loges, en me disant que c’est à mon tour de faire mon numéro. Et moi, ce que j’aime faire, c’est d’attendre à la dernière minute pour le rejoindre sur scène, pour lui rappeler comment je me sentais quand j’allais le chercher à 7 h du matin quand il fallait qu’il aille à l’école! (rires) »
Lisez ici notre critique de Jaune, le nouveau spectacle de Daniel Grenier, et voyez ici les photos de la première à Montréal.
L'ex-Chick'n Swell nous racontait par ailleurs une anecdote très drôle qui lui est arrivé récemment, ici.
