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Entrevue

Jonathan Roy revient sur ses propos sur l’amour libre et l’ayahuasca tenus à Tout le monde en parle

Jonathan Roy

Les comédiens Anne Dorval et Steve Gagnon semblaient parfois perplexes à ses côtés quand Jonathan Roy discourait, à Tout le monde en parle, le 15 janvier dernier, sur sa croyance en l’amour libre et son rapport à l’ayahuasca, une plante hallucinogène. Celle-ci, dit-il, l’a ouvert à de nouvelles dimensions de sa spiritualité. (Les téléspectateurs assidus de District 31 se souviendront qu’il avait été question de ce produit dans une intrigue de l’automne 2019).

C’est pourtant sans complexe et en toute franchise et authenticité que le chanteur de 33 ans aborde ces sujets, et il a été tout aussi transparent lorsque Showbizz.net lui en a glissé mot, en cours d’entrevue, à la veille de la sortie de son très efficace nouvel album, Life Distorsions (dont nous vous parlons plus en détails ici).

Quand on aborde avec lui la thématique de sa sexualité (dont il avait été question lors de son passage à La vraie nature, l’an dernier, et au balado Sexe oral, où il a publiquement révélé avoir pris part à des orgies), Jonathan Roy s’étonne de constater que celle-ci revêt encore un caractère tabou.

« Quand je vais à un show de sexe comme "Sexe oral", je m’exprime sur le sexe. Et, après, on est rendus qu’on en parle à "Tout le monde en parle" ou à "(La semaine des) 4 Julie". Donc, oui c’est un peu spécial... », a commencé par nous détailler Jonathan.

« Surtout que ce sont des shows qui ne sont pas basés sur ça, et ce n’est pas tout le monde qui veut entendre parler de ces choses-là. En même temps, je trouve que ça fait peut-être du bien, pour enlever le tabou et que les gens se sentent à l’aise de parler de sexe, que la conversation soit beaucoup plus en santé envers nous », a-t-il continué.

Jonathan Roy, donc, ne s’en cache pas : il prône l’amour libre… tant que celui-ci soit bienfaisant et consentant! À l’instar de Caroline Néron, qui a lancé une gamme de jouets sexuels, l’auteur-compositeur-interprète croit que la sexualité peut aider à aller mieux. Mais il n’impose pas ses valeurs à qui que ce soit. L’essentiel de son message? Faites ce qui vous rend heureux.

« Je pense que c’est important de s’aimer, de se respecter. Le sexe fait partie de notre société et c’est une chose magnifique, qui fait du bien. C’est même relié à la santé mentale

« Après, quand je parle de relations ouvertes, c’est que je trouve que les gens se mentent. Souvent, ils restent ensemble parce que, financièrement, un divorce serait trop compliqué. Des fois, juste d’ouvrir un couple, et que les gens se retrouvent un peu comme "When You Were Alone", je pense que c’est extrêmement important. Je ne crois pas nécessairement qu’on est faits pour être avec une personne sexuellement toute notre vie. Le sexe et l’amour, ce sont deux choses complètement différentes! »

« Mais tout le monde a des valeurs différentes. Moi, j’exprime juste ce que, moi, je ressens. Whatever Works For You! J’essaie juste de donner une alternative pour les gens qui sont malheureux dans leur couple. Même affaire quand je parle de l’ayahuasca. Je ne dis pas à tout le monde d’aller faire ça; je vous exprime mon expérience, pour vous ouvrir les yeux sur d’autres options pour aider. Des options qui ne sont peut-être pas aussi conventionnelles, mais à un moment donné, est-ce qu’on peut sortir à l’extérieur un peu et voir d’autres alternatives? Ça fait juste du bien! », a argué l’homme de 33, qui est en heureux en couple avec celle qu’il appelle sa femme.

« What Is Marriage? », blague-t-il lorsqu’on lui demande s’il a réellement épousé sa douce. « On est mariés d’une certaine façon. On n’a pas encore eu la chance de faire la cérémonie comme telle, mais… You Know! She’s My Wife, She’s My Everything! J’ai décidé de faire ma vie avec cette personne-là! »

Le couple habite sur une fermette dans les Laurentides et traite comme ses « petits bébés » sa dizaine d’animaux. Compte-t-il éventuellement avoir des enfants?

« On est assez "smooth", on laisse les choses arriver. On est à temps plein dans nos carrières, présentement. On est en train de s’installer tranquillement pour, oui, un jour, avoir une grande famille. La journée où on va avoir des enfants, on va devenir deuxièmes, parce qu’on veut être vraiment présents pour eux. Je veux vivre ça à temps plein. »

En ce qui concerne l’ayahuasca, Jonathan Roy en parle peu, sinon pour raconter brièvement qu’une cérémonie de consommation est à l’origine de son projet Life Distorsions.

« Je n’y vais pas vraiment en détails parce que c’est personnel pour moi, mais ça m’a aidé beaucoup. Je suis quelqu’un qui aime les expériences, qui aime apprendre sur lui-même et évoluer. C’est une expérience que j’avais besoin de vivre. Ce n’est évidemment pas pour tout le monde, et il y a d’autres façons de comprendre des choses sur soi-même, mais moi j’ai pris cette façon-là. »

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