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Soir de première

Life Distorsions : Le lancement de l’album de Jonathan Roy comme si vous y étiez

Lancement de l'album Life Distorsions de Jonathan Roy

Pas peu fier, Jonathan Roy lançait vendredi dernier, dans un MTELUS bondé, son sixième album, Life Distorsions, qui le conduira dans une tournée du Québec et de l’Europe (pour la toute première fois!) dans les prochaines semaines.

Inspiré lors d’une cérémonie d’ayahuasca l’ayant ouvert à des parties encore inconnues de sa personne (« J’ai eu de grosses révélations dans la relation que j’ai avec l’amour, mes amis, mes proches, ma famille, moi-même », indique le chanteur en entrevue avec Showbizz.net), Jonathan Roy a ensuite traîné ses élans créatifs à Vancouver, puis à Los Angeles, avec ses collaborateurs habituels. C’est à la suite de ses années de travail avec Corey Hart (dont on a récemment entendu parler de la conjointe, Julie Masse, pour cette raison), que Jonathan, auparavant habitué de composer seul, s’est mis à cogiter avec d’autres. Une union des cerveaux qui lui est désormais profitable.

Pour revenir à la conception de Life Distorsions, on était donc alors au milieu de la pandémie, et l’artiste avait le crayon aiguisé comme jamais après son périple aux herbes psychédéliques (précisons que l’ayahuasca est une plante et non pas une drogue). Son précédent effort, le EP My Lullaby, remontait tout juste au printemps 2021.

« J’ai toujours pris certaines choses pour acquises et, dans le fond, j’avais le goût de parler de ces relations. Le thème de l’album est l’amour, avec ces relations-là, que j’ai tous les jours avec mes amis, ma gang... », résume Jonathan pour expliquer le fil conducteur porteur de Life Distorsions, en hachurant ses propos de plusieurs phrases en anglais.

Alternatif, pop, signer song writer, hip hop, psychedelic sound : Jonathan Roy use de plusieurs termes pour décrire les sonorités de Life Distorsions, opus auquel on peut sans peine prédire un grand succès commercial et radiophonique.

« J’ai essayé de faire quelque chose de complètement différent. Je pense que j’ai réussi à trouver quelque chose qui est semblable, qui connecte à Jonathan Roy, mais qui est différent de ce que j’ai fait avant », expose celui qui, depuis My Lullaby, autoproduit ses projets et compte « rester comme ça pour un petit bout ».

« Je suis bien comme ça, j’ai le contrôle de ma business, de mon art. J’ai une petite équipe qui est extraordinaire. On s’amuse, on a du fun. Doesn’t Feel Like a Job, Just Feel Like Just Happen a Good Time! »

Évidemment, avec ses 59 millions de « streams » et 5,9 millions d’auditeurs sur Spotify, les 97 millions de vues sur YouTube de son clip Keeping Me Alive, et les 160 millions de vues totales de tous ses échantillons sur cette même plateforme vidéo, Jonathan Roy est en droit de rêver à toute une carrière internationale. Mais il ne se prend pas trop la tête pour l’instant.

« Je laisse aller les choses. Il y a des gens qui nous appellent. YouTube et Spotify nous aident beaucoup à partager notre musique à l’extérieur. On a eu des appels pour faire des shows en Europe. Je laisse les choses aller, et moi ça me détend dans mon univers. Quand il y a du monde intéressé, I go for it. »



En mai, il ira séduire l’Europe pour la première fois.

« Je suis vraiment excité! De recommencer à la base, aller regagner un public, c’est vraiment le fun. Je vais réaliser à quel point j’ai travaillé fort pour me rendre où je suis rendu aujourd’hui. C’est un bon rappel : Hey man, keep working hard, stay humble, continue de te souvenir pourquoi tu fais ce que tu fais et ne perds jamais ça! »

L’album Life Distorsions, de Jonathan Roy, est présentement disponible sur les plateformes numériques et sera éventuellement lancé en format physique, sûrement à temps pour les festivals de l’été.

Voyez, plus bas, les photos de l’événement de lancement au MTELUS, vendredi soir dernier.

Ce même soir, non loin de là, au Club Soda, un groupe adoré des Québécois inaugurait sa nouvelle tournée. Voyez de qui on parle ici.

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