La version québécoise de Survivor est débarquée sur les ondes de Noovo dimanche soir. Les téléspectateurs se posent beaucoup de questions techniques à propos du concept et c'est bien normal.
On tâchera ici de répondre aux interrogations les plus courantes au sujet du format de Banijay et son adaptation québécoise.
LES TOILETTES
Si, à Sortez-moi d'ici!, les campeurs ont droit à une bécosse, les joueurs de Survivor ne bénéficient pas d'un tel luxe. Comme ils sont en situation de survie, ils doivent faire leurs besoins en pleine nature.
La production nous dit même que, puisque les joueurs sont invités à fouiller leur environnement à la recherche de l'« Immunité », par exemple, ils doivent, avant le début du jeu, choisir un endroit et l'identifier avec un bâton pour ne pas que les autres aient de mauvaises surprises en fouillant pour des avantages dans les buissons.
PSYCHOLOGUES
La psychologue Marie-Claude Larivière a été très impliquée dans le processus de Survivor Québec. En plus d'être sur place pendant toute la durée des tournages, elle était présente lors des auditions et a fait une évaluation psychologique de chaque individu retenu par la production. Elle les a ensuite rencontrés plusieurs fois pour s'assurer qu'ils étaient prêts pour une telle aventure.
Sur place, elle est allée les voir une fois par semaine et se rendait disponible davantage si la personne en formulait la demande.
MÉDICAMENTS
Si les joueurs prennent des médicaments, ce qui est assez fréquent de nos jours, ceux-ci sont gérés par l'équipe médicale sur place. Ainsi, chaque jour (ou à la fréquence exigée par le médecin), les joueurs doivent s'entretenir avec les responsables pour avoir leurs comprimés.
Les Tylenol ou les Advil sont aussi gérés par l'équipe médicale sur place. Si les participants en ont besoin pour une épreuve, par exemple, ils doivent en faire la demande.
VÊTEMENTS
Les joueurs peuvent porter ce qu'ils désirent pour leur séjour sur l'île, mais ils ne peuvent avoir qu'un seul ensemble, celui qu'ils portent en arrivant dans le jeu. La production leur permet seulement un vêtement chaud supplémentaire.
Avant leur départ, on leur disait aussi quelle serait la couleur de leur tribu afin qu'ils aient (s'ils le désiraient) un élément correspondant à leur équipe.
On remarque que les membres de Tiyaga ont particulièrement bien respecté la consigne.
CAMÉRAS
Outre les caméramans présents sur l'île, il y a des GoPro qui captent des angles différents lors des épreuves et d'autres appareils infrarouges installés sur le camp et dans les huttes.
Donc, il y a très peu de caméras fixes, les images sont généralement captées par des professionnels, à l'épaule.
DÉCORS ET ACCESSOIRES
Autant les décors pour les épreuves et le camp de la cérémonie du feu que les objets symboliques, comme le collier d'immunité ou l'éteignoir de feu, ont tous été construits par le directeur artistique Antoine Laurier et son équipe.
Ceux qui écoutent la version américaine seront en terrain connu. On a l'impression que la production québécoise a emprunté les installations des Américains tellement la ressemblance est frappante. Mais, non, tout a été fabriqué de toutes pièces par des Québécois et des artisans locaux aux Philippines.
Rappelons que la production de Survivor Québec a dû faire face à un enjeu de taille la semaine dernière, à quelques jours du lancement. Les détails ici.
Pour connaître les horaires de Survivor Québec, c'est par ici.
