Gino Chouinard a récemment accordé une entrevue au Journal de Montréal afin d'expliquer chacune des mesures prises par l'équipe de Salut Bonjour et de TVA afin que l'émission matinale reste en ondes, malgré la situation actuelle contraignante.
D'abord, l'animateur et ses collaborateurs respectent une certaine distanciation sociale. « Maintenant, on n’est jamais plus que deux en même temps sur le plateau, et toujours distanciés d’au moins un mètre et demi, sinon plus », explique-t-il.
Les recherchistes font du télétravail, les réunions de production se font via un logiciel d'appels vidéos, les techniciens lavent leurs mains toutes les 30 minutes et les artistes oeuvrant devant la caméra doivent effectuer leur maquillage et leur coiffure eux-mêmes.
L'animateur s'assure de se protéger le plus possible afin de rester en poste, quoi qu'il arrive. « Mon bureau est nettoyé, et personne n’entre dans ma zone professionnelle », raconte-t-il au Journal de Montréal. « Je suis sur un coin de la table, mes notes sont là, et personne ne touche à ma tablette, mon ordinateur et mon verre d’eau. On a vraiment tout adapté pour éviter d’être contaminés, et de devenir des agents de contamination. »
Comme la plupart des intervenants participent désormais à l'émission via Skype, Salut Bonjour peut se permettre d'accueillir plus de gens et ainsi diversifier son propos.
« Mes matins passent tellement vite », indique Gino Chouinard. « Je ne les vois pas aller. Ça me demande un focus et une concentration tellement grands! [...] Tout bouge rapidement. On essaie de fournir un maximum d’informations pertinentes. C’est plus exigeant, ça demande un effort collectif plus grand. »
Toutes les émissions encore diffusées vivent des situations compliquées. Rappelons que Julie Snyder a dû se battre cette semaine pour garder son talk-show en ondes.