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Entrevue

Pier-Luc Funk revient sur une leçon qu'il tire de la série Les Révoltés

Quand Pier-Luc Funk s'est vu offrir un rôle principal aux côtés de sa bonne amie Sarah-Jeanne Labrosse dans Les Révoltés, le jeune trentenaire n'a pas hésité à relever le défi. Non seulement il adore travailler avec la comédienne et animatrice de Révolution, mais il chérissait aussi l'idée de travailler sous la réalisation de Louis Choquette.

Ça faisait longtemps qu'on voulait travailler ensemble et qu'on se manquait. J'étais en accord avec chacune de ses notes, ce qui est vraiment rare.

Après avoir visionné avec l'équipe les premiers épisodes de la série, Showbizz.net s'est entretenu avec le comédien et s'est interrogé sur sa réaction face à son travail, qu'il découvrait à l'écran en même temps que nous. Si le comédien est sa plus grande critique, c'est qu'il souhaite continuer de s'améliorer. « Je pense que si tu n’es pas dur envers toi même, tu ne te demandes pas ce que tu peux faire pour t'améliorer. »

Alors qu'on aperçoit souvent Pier-Luc Funk dans des comédies loufoques ou dans des rôles plus désorganisés, interpréter un journaliste sérieux s'est avéré un mandat nouveau pour lui.

C'est le genre de show que j'étais moins habitué de faire. C'est un personnage très scolaire, brillant et fonceur. On se ressemble sur plusieurs niveaux, mais vraiment dans deux univers différents. C'est le fun de se plonger dans un nouveau domaine avec un nouveau jargon, une nouvelle façon de parler et de procéder. C'est ça qui m'a intéressé dans ce rôle-là.

Dans un monde polarisé où les opinions polarisent et deviennent des réalités distinctes, ce drame s'intéresse aux zones grises, dans toutes leurs nuances.

Je pense que mon personnage a hâte de trouver des coupables, de savoir c'est la faute à qui, mais je pense que c'est toujours plus compliqué qu'il le pense de trouver à qui revient la faute. Mais quand tu penses que quelqu'un est coupable, cette personne-là avait quand même ses motivations et est elle aussi prise dans un système qui est plus gros qu'elle. C'est ça qui est le fun avec la série. Ça démontre que de se battre, c'est pas simple. Que ça ne le sera jamais !

Pier-Luc n'est pas activiste comme son personnage, Jacob, mais il pense que l'écoute dont fait preuve son personnage est un exemple à suivre.

La façon dont on voit les choses... La façon dont on communique notre opinion... Je pense que ça, c'est à changer. Je pense que nos personnages ont beaucoup d'écoute et c'est peut-être le message que cette série-là peut passer que je trouve important. "C'est pas parce que t'es pas d'accord, que t'as pas à écouter!"

Une belle leçon qu'il nomme avec humilité.

On en a profité pour lui demander ce qui nous attendait côté romance entre les personnages principaux, qu'on voit rapidement d'un point de vue intime dès les premiers épisodes.

C'est deux personnes qui se complètent dans le 'non-temps' qu'ils se donnent. Et ils vont aussi vivre les conséquences de ce genre de relations. C'est des personnes qui se trippent dessus pour qui ils sont dans leurs carrières, mais qui ont de la misère à laisser de la place à leurs vies personnelles. Leur relation est toujours au 2e plan. Les deux vont se rendre compte qu'ils sont dans ces modèles-là et les deux vont se faire des mauvais plis et ils apprennent à être ensemble. Et même... sont-ils ensemble? Ne sont-ils pas ensemble? Ce n’est pas de la belle romance pure.

Nous avons bien hâte de voir ce que nous réserve la suite de cette série. Lisez ici notre critique sur Les Révoltés.

La série est offerte dès maintenant sur Club illico.