Martine a été éliminée dimanche de Survivor Québec, à Noovo, à l'issue d'un conseil de tribu pour le moins intense.
La joueuse reste très rationnelle face à la situation. « Je n'adorais pas les conseils nécessairement. Ça me mettait toujours tout croche. Survivor, c'est ça, ce sont des revirements surprenants. Ce n'est pas agréable le vivre, mais c'est normal dans le contexte du jeu. Tu ne peux pas jouer à ce jeu-là sans t'attendre à ça », nous dit-elle.
« C'est sûr que ce n'est pas agréable, mais d'un côté j'étais contente de sortir comme ça parce que moi je ne voulais pas un "blindside". Je suis quelqu'un de très émotif, donc, voir apparaître mon nom quand je ne m'y attendais pas, [ça aurait été difficile]... Dans Kalooban, c'est comme ça qu'on fonctionnait et ça m'arrachait le coeur chaque fois », ajoute-t-elle.
Face au discours de Sango, qui a été assez dur envers Martine, mentionnant entre autres qu'elle n'avait pas suffisamment « joué » pour rester dans la compétition, elle dit ceci : « Dans l'après-midi, il me l'avait dit : "il faut que je fasse un choix de tête ou un choix de coeur". Je savais très bien qu'il était plus en connexion avec Maryse qu'avec moi et il a réalisé sur le fait même qu'il devait laisser partir Maryse et ça lui faisait mal au coeur, donc il a eu besoin de vider son sac à ce moment-là. »
Grande fan de Survivor depuis longtemps, Martine nous indique que le défi le plus difficile qu'elle a dû relever dans la compétition a été celui lors duquel les tribus devaient ouvrir une porte sous l'eau puis transporter des cages jusqu'à la berge. « Les boules pesaient une tonne et quart », dit-elle. « Il y a quelques années, je me suis mise à faire des triathlons parce que j'avais peur de l'eau et tout ce qui me fait peur dans la vie, je veux confronter ça. Mais, ça, c'était tout un challenge. Je le faisais et je me disais : "Tabarouette, c'est quasiment pas humain cette affaire-là!" Toute l'équipe, ce n'était pas dans nos forces nécessairement. C'était vraiment difficile! De rester longtemps dans le fond de l'eau, défaire des noeuds, aller chercher des boules pesantes, les tirer de l'eau et les ramener au bord... J'y repense et je suis essoufflée! »
Elle ajoute : « C'était vraiment laborieux. Quand on est arrivés sur le quai pour faire le puzzle, on était tous brûlés, finis, à terre. [...] À mon feeling, ç'a été l'une des plus longues épreuves. »
Rappelons que c'est lors de cette épreuve que Sango a eu un malaise. Marika nous parlait d'ailleurs de ce moment ici.
