Après avoir guidé dans l’introspection les célibataires de trois chapitres de Si on s’aimait, l’experte en accompagnement relationnel Louise Sigouin reprend du service, et sa théorie des dualités aussi, dans Si on s’aimait encore, qui s’amorce ce lundi, 1er mai, à 19 h, à TVA. Cette nouvelle déclinaison du désormais célèbre format Si on s’aimait se consacre cette fois à des couples. Voyez ici ce que nous avons pensé des premiers épisodes.
La première semaine du docu-réalité nous permettra bien sûr d’apprivoiser les duos de nouveaux participants, qui ont besoin d’un petit remontant dans leur relation amoureuse, qu’ils soient unis depuis des décennies ou qu’ils se fréquentent depuis quelques mois. Frustrations sexuelles, charge mentale, omniprésence des écrans : on se rend bien compte, dès les premières minutes de Si on s’aimait encore, que les problèmes ne sont pas si différents d’une chambre à coucher à l’autre. Et les coanimateurs « observateurs » Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin, avec leurs commentaires encore plus rigolos qu’à l’habitude, nous confirment également qu’à quelques exceptions près, les couples font tous face aux mêmes enjeux.
Quatre tandems se dévoileront dans les quatre premiers épisodes (d’ici jeudi) de Si on s’aimait encore, et un cinquième s’ajoutera la semaine prochaine. Seront-ils tous toujours liés à la fin de l’aventure, ou auront-ils jugé plus sage de poursuivre leur route individuellement à la lumière des exercices proposés par Louise Sigouin? Le temps nous le dira! Chose certaine, sachez que, déjà parents de cinq gamins au début de leur périple à Si on s’aimait encore, Emmanuelle et Jérémie grefferont sous peu un nouveau membre à leur « petite » tribu : Emmanuelle était enceinte au visionnement de presse de Si on s’aimait encore, le 20 avril dernier. La bonne fée des dualités Louise Sigouin a-t-elle quelque chose à voir dans cet heureux dénouement?
Showbizz.net a demandé à une Louise Sigouin fière de ses protégés - évidemment à peu près tous colorés, à quoi peut-on s'attendre d'autre de Si on s'aimait... - de nous décrire en ses propres mots chacun des couples qu’elle conseillera ce printemps. Lisez, plus bas, ses descriptions pleines d’affection.
Rappelons que la production de Si on s’aimait est récemment revenue sur une controverse qui a vivement ébranlé l’émission dans les derniers mois. Plus de détails ici.
Si on s’aimait encore, du lundi au jeudi, à 19 h, à TVA. Une deuxième saison est déjà en préparation.
Nathalie (50 ans) et Pierre (55 ans), ensemble depuis 32 ans.
« Nathalie et Pierre sont sans filtre et d’une grande authenticité! Eux, ça fait 32 ans qu’ils sont ensemble. Nathalie a beaucoup de grosses frustrations accumulées; frustrations qui font que son chum se referme et reste dans sa bulle. Tous les couples ont la même motivation : ils s’aiment profondément malgré l’accumulation de conflits et de malaises, et ils veulent maintenir leur engagement. Nathalie et Pierre veulent vieillir ensemble. Ils ne veulent pas faire autrement. Ils ont beaucoup d’intimité amoureuse et sexuelle à travailler. »
Gilles (33 ans) et Alexandre (35 ans), ensemble depuis 6 ans.
« Alexandre et Gilles sont ensemble depuis six ans et il y a des enfants [Alexandre a eu deux garçons d’une union précédente avec une femme, NDLR]. Alexandre a priorisé son travail au détriment de sa famille et de son couple. Son amoureux a accumulé plein de malaises et de frustrations, et ça le rend de mauvaise humeur. Eux doivent rétablir le lien. Leur projet de vie fonctionne, mais ils ne vont pas ensemble. »
Emmanuelle (34 ans) et Jérémie (28 ans), ensemble depuis 4 ans.
« Emmanuelle et Jérémie forment un jeune couple dans la trentaine et ils ont cinq enfants. Pas besoin de dire qu’eux, c’est la charge mentale qui est leur défi! Eux, leur projet de vie, c’est la famille. Ils ont du mal à se rejoindre et à créer un climat amoureux satisfaisant. Leur motivation, c’est tout ce beau petit monde qui gravite autour! Ils sont très engagés dans leur projet de famille. Ça les rend très attachants. Ils ont des comportements complètement différents : Jérémie est plus introverti et timide, et Emmanuelle est plus expressive. Mais ils vont faire un beau mi-chemin ensemble, et ça sera intéressant de les voir évoluer. »
Yves (63 ans) et Diane (59 ans), ensemble depuis 7 mois.
« Yves et Diane, pour leur part, sont le plus jeune couple de la saison. Ça fait juste sept mois qu’ils sont ensemble, mais on voit qu’ils ont déjà des discordes. Et ce n’est pas une discorde banale : c’est la sexualité, la fréquence. Que ce soit sept mois, sept ans ou dix-sept ans, c’est toujours un sujet d’actualité, mais c’est important de le désamorcer en partant, parce qu’un non-dit à cet effet-là peut créer des malaises. Ils sont très authentiques d’en parler ouvertement. C’est toujours le même problème : l’un a du mal à dire non parce qu’il se sent coupable, et l’autre se sent un peu "rejet" parce qu’il s’est fait dire non. Ça sera intéressant de discuter autour de ça. »
Janie (40 ans) et Lee (43 ans), ensemble depuis 6 ans.
« Le dernier couple qui va se joindre à nous, c’est Janie et Lee. Eux ont une dynamique assez particulière. Ça fait six ans qu’ils sont ensemble, et ils ont eu une petite rupture. Quand ils ont renoué, ils ont décidé de ne plus cohabiter ensemble. Alors, Lee vit dans le bachelor en dessous de chez Janie, ce qui lui est profitable, à lui, parce qu’il a besoin de se retrouver dans sa bulle et de faire ses affaires. Eux ont une dynamique de fonctionnement complètement à l’opposé. Ça crée des difficultés dans leur intimité, dans leur communication. Eux doivent retrouver la chimie entre eux, qui s’est un peu perdue en chemin. »
Et pourquoi Louise Sigouin avait-elle envie, dans ce nouveau rendez-vous télévisé, de se pencher sur les couples plutôt que sur des célibataires? (Sachez toutefois que notre Si on s’aimait traditionnel sera quand même bientôt de retour en ondes, voyez quand ici).
« "Si on s’aimait" est beaucoup une démarche individuelle, d’essayer de comprendre nos fonctionnements, nos patterns, nos dualités, pour essayer d’avoir des relations plus saines en dehors de nos patterns. Alors qu’avec les couples qui sont un peu plus loin des débuts de relation et de la passion, on est ailleurs. C’est une réalité qui existe et que je vis au quotidien avec les couples que j’accompagne. Je trouve que, souvent, ça manque, de parler des couples de monsieur et madame tout le monde, qui veulent travailler leur couple et qui ont envie de maturer ensemble. Je trouvais que "Si on s’aimait" était une belle option pour en parler. Compte tenu de la variété des groupes d’âges, des parcours amoureux, des réalités (enfants ou pas, familles reconstituées…), je pense que ça va toucher un large public, et on n’a pas le choix de se reconnaître dans l’émission. »