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Entrevue

Le retour au petit écran d'Antoine Olivier Pilon

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Entre plusieurs tournages de films, on retrouve cette saison Antoine Olivier Pilon dans une rare apparition télé avec L'air d'aller, qui revient sur les ondes de Télé-Québec pour une seconde saison ce printemps. Au visionnement de presse de cette touchante série (lisez nos impressions ici), nous avons saisi l'occasion de demander au comédien si travailler principalement au grand écran était un choix et si la convivialité des petites productions lui avait manqué.

« Si ça m’a manqué? Oui, pour la façon dont c’est raconté. Il y a quelque chose de quand même chouette d’avoir plusieurs fins tout au long d’un projet », nous dit-il, face à ce projet télé. « Mais c’est assez similaire en termes de tournage, dans le sens que c’était une trentaine de jours, ce qui est l’équivalent d’un film qu’on tourne, donc il n’y a pas tant de grosse différence pour moi. [...] moi j’aime bien regarder des films dans la vie de tous les jours. Je pense que c’est aussi juste les opportunités qui se sont présentées, tout simplement, les offres que j’ai eues, peut-être parce que, plus jeune, c’est vraiment des films pour lesquels j’ai auditionné qui ont fonctionné. Donc d’après moi pour cette raison-là, des gens pensent à moi pour d’autres films et ça s’auto-nourrit. Moi, c’est sûr que plus jeune, j’ai beaucoup aimé regarder des films, aussi aujourd’hui, mais ça ne m’empêche pas non plus de regarder de la télé. »

Dans ses premiers projets notables, le comédien avait un âge où une majorité ne pensent même pas encore à travailler. À quinze ans, Antoine travaillait déjà sur des films acclamés, comme Laurence Anyways et depuis, les opportunités ne semblent pas ralentir. Se remet-il en question, comme il est commun de le faire dans la vingtaine? « Oui oui », nous éclaire-t-il illico, avant d'ajouter : « Je pense que c’est bon de se remettre en question jusqu’à un certain niveau. Mais faut pas trop intellectualiser non plus les choses. Je pense que, quand ça arrive, j’y donne un peu d’attention, mais après ça, je me laisse un peu couler et vivre au jour le jour. »

Il soutient aussi avec enthousiasme qu'il est toujours aussi passionné par l'art de l'interprétation. Et dans sa bucket list? « J’aime toujours les rôles très physiques, les rôles d’époque, j’aime ça travailler avec des animaux, j’aime vraiment ça. Pis t'sais, j’aime ça aussi des projets qui nous permettent de se retrouver dans des lieux où on n'aurait jamais la chance d’être là si ce n’était pas du scénario. » Par ça, il veut dire que « je ne sais pas, des passages secrets (rires), ou genre des châteaux ou des forêts. J’ai un flash d’un vidéoclip de musique qu’on a tourné à Vancouver pour un artiste canadien anglophone je pense, puis on s’est retrouvés dans une forêt là-bas, incroyable, des arbres super vieux. Tu sens que la forêt est vraiment vraiment très vieille puis dans la scène on courait dans la forêt comme ça, puis c’est vraiment un moment que j’ai trouvé fantastique. C’est des lieux de tournage comme ça qui m’intéressent je pense. Voyager aussi... »

Une comédie romantique dans laquelle Antoine Olivier Pilon joue, Chez les beaux-parents, est présentement à l'affiche au cinéma. Puis, il annoncera bientôt la sortie d'un film d'animation, sa première expérience du genre, dans lequel il fait du doublage avec Sophie Nélisse. Enfin, ce sont les plateaux du grand écran qui l'occuperont principalement ces prochains mois, avec le tournage un peu plus tard dans l’année d’un film québécois du réalisateur Frédérick Pelletier qui se tournera en Alberta et à Montréal.