Simon a dû quitter l'aventure Survivor Québec dans l'émission de jeudi dernier.
C'est lors du conseil de tribu que tous les joueurs se sont ralliés contre lui. Comme tout le monde chuchotait et l'ignorait, Simon a rapidement compris ce qui se tramait. « En arrivant au conseil, c'était soit Isabelle, soit Kimberly pour certains. Mais lorsque tout le monde s'est consulté, je savais que la seule autre option, c'était moi, j'étais peinturé dans le coin. »
Rétrospectivement, Simon dit avoir compris que les versions québécoise et américaine de Survivor sont bien différentes l'une de l'autre. « Le jeu auquel j'ai joué, c'est le Survivor que je connaissais, où les couteaux volent bas, où ça joue du coude, où ça travaille fort dans les coins, où le gain est difficile à aller chercher. »
« Par contre, Survivor Québec saison 1, ça ne se joue pas comme Survivor US saison 44 », ajoute-t-il. « Ça joue de manière plus prudente, plus intègre, beaucoup plus dans l'écoute et dans l'honnêteté. Les frontières des alliances étaient très bien balisées. Il n'y avait pas de mouvement possible entre les alliances déjà formées. C'était très mal vu de discuter avec quelqu'un qui n'était pas dans l'alliance. Il n'y avait pas de liberté à ce niveau-là. C'est ce à quoi je ne m'attendais pas. »
« Ça reflète nos moeurs, ça reflète la société québécoise en gros », dit-il. « Au Québec, on est plus sensible. Quand quelqu'un a de la peine, on veut l'aider, quand quelqu'un est exclu, on veut l'inclure. Je pense qu'au Québec, on a des valeurs qui tendent beaucoup plus vers l'entraide et l'unité, alors qu'aux États-Unis, du moins à Survivor, c'est plus dans l'égoïsme, ta vie ou la mienne. » Sa vision des choses recoupe celle de Vicky, qui a quitté l'aventure dimanche. Apprenez-en plus ici.
« Si c'était à refaire, j'irais avec beaucoup plus de prudence et je laisserais le jeu défiler devant moi au lieu d'essayer de l'influencer », mentionne-t-il.
Lorsqu'on demande à Simon ce qui a été le plus difficile pour lui dans toute son expérience de Survivor Québec, il répond ceci : « Le plus difficile, ç'a été d'accepter que j'ai été exclu d'un jeu sous prétexte d'y avoir joué. Je n'ai pas transgressé aucune règle. Je trouve que la connotation qu'on a rattachée aux paroles et aux gestes que j'ai choisi d'entreprendre est complètement injustifiée. »
Si Simon n'est pas dérangé par l'image de lui qui a été dépeinte dans le montage de Survivor Québec, c'est une autre paire de manches pour sa famille. « Ils l'ont pris un peu plus personnel que moi. Il fallait que je leur dise que je savais dans quoi je m'embarquais, c'est possible que le montage ou les commentaires de Patrice cherchent à initier une opinion ou à semer un doute dans la tête des concurrents. C'est un peu le rôle de l'animateur de créer des intrigues, du tumulte, ça, je le savais avant d'y aller, mais eux ont plus de difficulté avec ça. Je pense que ça va faire son temps. Mais, pour la plupart, ils sont tous très fiers. Ils sont contents de m'avoir vu vivre mon rêve à la télé. Ils savent ce que ça représentait pour moi. »
Rappelons qu'on répondait ici à une question que bien des téléspectateurs se sont posée sur Survivor Québec.
