Publicité
Entrevue

Vicky de Survivor Québec revient sur une critique souvent formulée par les téléspectateurs

Survivor Québec

Vicky est la plus récente exclue de Survivor Québec. Elle a quitté dimanche, à sa plus grande surprise. Ses comparses l'avaient fait se sentir en sécurité, mais ce n'était que pour mieux l'évincer.

Nous avons eu la chance de nous entretenir avec elle au lendemain de la diffusion de son départ.

En ce qui a trait à ce qu'elle a trouvé le plus difficile dans cette expérience unique aux Philippines, elle nous parle d'abord de devoir quitter ses enfants et le confort. « La faim, ce n'est pas si pire quand personne ne mange. On est tous dans le même bateau, il n'y a pas d'odeur de barbecue, il n'y a pas de tentation, mais dormir pas d'oreiller, tu vires d'un bord et de l'autre, tu te demandes il est quelle heure, tu vois qu'il fait encore noir, tu te recouches, ça, c'était plus difficile. ».

À l'opposé, lorsqu'elle aborde son moment préféré dans l'aventure, Vicky nous dit ceci : « C'est lorsque Patrice nous a accueillis lors du premier défi. J'ai pleuré. J'étais émotive de me faire donner mon foulard. C'était très prenant émotivement. »

Les larmes étaient, en effet, très présentes lors de ce moment et on ne peut pas dire que le public les a bien reçues. On en a d'ailleurs parlé ici.

Vicky nous dit ceci à propos de l'avis des téléspectateurs. « Ce que je remarque beaucoup des commentaires sur les réseaux sociaux, c'est : "voyons, ça pleure donc ben!" Oui, mais vous autres c'est la première fois que vous voyez Suvivor, nous, ça fait 15-20 ans qu'on regarde ce show-là et qu'on espère un jour y jouer. Donc oui, c'est normal qu'on soit émotifs. Et, aussi, quand tu ne manges pas, que tu ne dors pas bien, que tu es loin de chez toi et que tu dois élaborer des stratégies avec des inconnus, c'est sûr que lorsque les gens de la production te posent des questions pour savoir comment tu te sens, il est normal que tu en viennes à pleurer. »

Elle ajoute un élément important : « C'est beau l'émotivité, c'est beau de voir ça à la télé. On dirait que c'est vu négativement, mais rire, se dépenser, pleurer, c'est des émotions qui sont toutes autant valides les unes que les autres. »

« C'est dans notre culture aussi », enchaîne-t-elle. « Nos émissions de télévision, ce sont beaucoup des drames. On est beaucoup dans l'émotivité. Là, on dirait que [ça passe moins]. On est une nation à part pour ce genre d'affaires là. On se donne des becs quand on se voit, on se serre dans nos bras, c'est très culturel. On dirait que, quand c'est vu publiquement, on est gênés de ça. Vivons-les nos émotions et soyons-en fiers! » Nous ne pourrions être plus en accord avec elle!

Rappelons que l'équipe médicale est intervenue sur un joueur une première fois dimanche pendant un défi. Plus de détails ici.