Kathrine a eu un parcours atypique à Survivor Québec alors qu'elle a dû quitter l'aventure après un accident lors d'une épreuve.
Elle a parlé de sa commotion avec les panélistes de Survivor Québec en prolongation dimanche, mais n'a pas beaucoup abordé les problèmes avec son oeil, qui est encore en piteux état, comme vous pouvez le voir sur une photo récente ici.
Nous lui avons parlé de son aventure qui s'est terminée en accident, en entrevue.
Après avoir fait un scan, j'ai appris que j'avais une fracture de l'orbite. C'est l'os qui tient l'œil.
« Il y avait la lacération sur la joue. Il y avait les points de suture internes et externes. Il y avait une lacération aussi sur le côté de l'œil. Il y avait un hématome aussi. Ça a grossi. Il y avait l'hémorragie. Là, l'œil est devenu tout rouge. C'était impressionnant de voir à l'hôpital. »
« J'ai vu un ophtalmologiste là-bas qui nous a dit : "Pour l'instant, tu ne sembles pas avoir rien au niveau de ton œil". Quand je suis revenue ici, j'en ai vu une autre et je suis suivie aussi parce que j'ai quand même une difficulté avec mon œil gauche. Mes mouvements de gauche-droite, l'œil de gauche est affecté au niveau du mouvement. Je vois double quand je regarde à ma gauche. Ça, ça va être à surveiller. Au départ, l'ophtalmologiste pensait que c'était peut-être juste à cause de l'enflure parce que c'est encore super enflé. Mais là, tu vois, ça a désenflé. Je le revois cette semaine et on va voir ce qui va se passer. Il est possible que ça reste, que ce soit permanent. Mais on va espérer que ça parte. »
Elle ajoute : « Je suis une fille positive. Je suis juste contente au moins que ma vue ne soit pas affectée. »
J'aurais pu facilement perdre mon œil. L'ophtalmologiste me disait que ç'a vraiment passé proche. Probablement que, parce que j'ai eu le réflexe de fermer la paupière, ça m'a sauvée.
Lors de son séjour à l'hôpital, elle a pu appeler ses enfants pour leur donner des nouvelles. « Je me suis dit : bon, je vais faire un FaceTime parce que je ne veux pas qu'ils se fassent dire : " écoute, ta mère, elle a eu une fracture, une lacération, une commotion". Je me suis dit : "je vais faire un FaceTime avec eux pour les rassurer. Je vais être debout dans ma chambre d'hôpital. Je vais essayer de trouver un peu le moral". » Ils arrivent toute la gang sur le FaceTime et là, pour moi, ce n'était pas grand-chose, mais pour eux, ça a été comme le choc. Je comprends qu'ils voyaient que j'étais quand même debout et tout ça, mais ils n'en revenaient pas. Mais un coup, le choc de l'état physique passé, c'était plus pour eux la peine. Ils savaient la peine que ça représentait pour moi d'arrêter, de ne pas pouvoir continuer l'aventure. »
Prendre l'avion pour retourner à la maison n'a pas été extrêmement simple non plus pour Kathrine. « Les agents de bord, les compagnies d'aviation, ils me posaient beaucoup de questions quand ils me voyaient arriver avec la moitié du visage enflé, l'œil rouge, ils me disaient : "es-tu sûr que tu es capable de prendre l'avion?" J'avais avec moi les radios, j'avais les papiers des médecins, j'avais les recommandations des spécialistes que j'avais vus là-bas. Je sortais ma grosse enveloppe et je disais : "oui, c'est beau, je peux voyager". Ils regardaient tout ça et finalement, ils me laissaient aller et non seulement ça, j'avais le droit au traitement royal, la chaise roulante qui passait devant tout le monde. »
On souhaite à Kathrine un prompt rétablissement et qu'il lui reste le moins de séquelles physiques possibles de son aventure tristement écourtée à Survivor Québec.