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De Laurent Cloutier à Philippe Dupéré : On suit la trajectoire de Patrick Labbé

Visionnement de presse de STAT

Depuis de nombreuses années, les téléspectateurs se plaisent à suivre Patrick Labbé dans ses nombreuses incarnations à la télévision et au cinéma. Polyvalent et talentueux, le comédien se métamorphose au fil de ses rôles, ralliant le public derrière chacun d'eux. La plus récente preuve était ce Laurent Cloutier de District 31, un homme imparfait qui a fait la pluie et le beau temps dans la quotidienne, jusqu'à sa mort brutale, à laquelle plusieurs ont refusé de croire jusqu'à la dernière seconde. Le voici qui revient dans un rôle bien différent, celui du psychiatre Philippe Dupéré dans STAT. Une trajectoire à suivre.

Les problèmes psychologiques auront une belle part de l'intrigue dans STAT, comme nous l'explique d'abord le comédien : « Il y a plein de personnes qui s'amènent à l'urgence avec des problèmes auxquels je dois trouver une solution. Ils sont en psychose, la plupart du temps, c'est pour ça qu'un psychiatre intervient. »

Il poursuit en expliquant comment ce rôle l'amène ailleurs : « Un psychiatre a beaucoup d'années d'études. Il se doit d'accumuler un paquet d'informations. Je pense que ça paraît dans le choix de ses mots, ses pauses, dans les silences. Dans ses interventions, le choix de ses mots est super important. Je ne pense pas que c'est un gars qui parle pour rien dire. Il n'y a pas de small talk, tout a un sens, tout a une raison, tout a une technique, tout a une approche. Tout est étudié. »

Le format prenant de la quotidienne, qu'il connaissait bien avec District 31, ne l'a visiblement effrayé. Patrick Labbé explique ce qu'il aime tant de ce type de mandat : « La cote d'amour de District 31 était phénoménale, c'était indéniable, le monde m'en parle encore comme si c'était en ondes. Mais ceci n'a pas joué dans mon envie de revenir dans une quotidienne. Moi, c'est le travail que j'aime, le métier que j'aime. C'est sûr que la popularité, le milieu et tout ça, je ne suis pas à l'aise nécessairement. Ce n'est pas un milieu facile pour moi, je fais beaucoup d'angoisse. J'aime énormément mon métier, je pense que je suis bon dans ce que je fais, je suis capable d'être extrêmement productif, toujours préparé. J'aime les choses bien faites. C'est ce qui fait que je m'amusais dans District et que je m'amuse encore dans STAT. C'est un format qui me convient bien, je suis comme un poisson dans l'eau. »

« La charge de travail sur STAT, c'est Suzanne Clément qui l'a », poursuit-il. « C'est un show qui tourne autour de son personnage. Pour moi, c'est 3-4 jours de travail par semaine. C'est plus en nombre de pages qu'on le calcule. On a plus ou moins 35 pages à tourner par jour. Là-dessus, moi je peux en avoir une douzaine. »

Patrick Labbé espère que STAT saura rejoindre le public par le coeur : « Ce n'est pas un show cérébral. On est dans une urgence, on traite des patients, on voit des patients en détresse arriver. L'intervention qu'on a auprès d'eux, elle est évidemment très technique, mais il y a tout le côté du coeur, lumineux. Dans les textes de Marie-Andrée Labbé, il y a beaucoup de lumière. Moi je pense que c'est ce que je perçois le plus et c'est ce que j'essaie d'amener le plus possible dans les interventions du personnage que j'ai à faire. »

Il nous promet toutefois beaucoup de suspense : « Il va y en avoir à chaque pause publicitaire, à chaque fin d'épisode, à chaque fin de semaine. C'est une formule qui marche très bien. Pour garder l'intérêt du public, on se doit d'avoir un élément raconté qui surprend et intrigue. »

Vous pouvez d'ailleurs lire nos impressions sur STAT ici.

Notons que nous avions croisé, cet été, Patrick Labbé et son fils aîné qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

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