Ce samedi, le metteur en scène Serge Denoncourt se prêtait au jeu du talk-show Pour une fois, aux côtés de quatre personnalités connues venues pour l'interroger sur une variété de sujets autant personnels que professionnels.
L'une d'elles était la comédienne Julie Le Breton, avec qui Serge entretient une belle relation d'amitié. Ensemble, les deux ont abordé le thème de la parentalité, un sujet qui émeut particulièrement le réalisateur. Ce dernier s'est ouvert, en toute authenticité :
« J'aurais voulu avoir des enfants, fait que j'en ai eu partout dans ma vie. [...] Là je suis trop vieux. Moi je n'ai pas de regret dans la vie, de tout ce que j'ai fait, de comment je l'ai fait, j'ai blessé des gens, c'est plate, mais bon. J'ai un seul regret, c'est de ne pas avoir d'enfant. J'aurais aimé ça avoir des enfants. J'aurais aimé ça m'occuper des enfants. J'aurais aimé ça construire un être humain. J'aurais vraiment aimé ça. »
Tout au long de l'entrevue, l'homme de théâtre s'est montré très honnête dans ses réponses, ne reculant devant rien, abordant tantôt son rapport à l'argent, tantôt sa santé mentale, et affichant une franchise à toute épreuve. Il s'est d'ailleurs permis de nous donner un aperçu de sa vulnérabilité, en dévoilant :
« Souvent ma vulnérabilité, elle se manifeste dans la colère. [...] Je me suis rendu compte que ça me donnait rien. J'accusais la vie entière d'être injuste à mon égard. [...] Maintenant, c'est la même, même chose, mais je fais ça tout seul avec un Aperol Spritz, ben enragé, quelque part, vous ne savez pas où je suis, mais je suis ben enragé pareil! »
La semaine dernière, c'est à l'humoriste Lise Dion avec qui on a eu droit à de belles confidences, concernant notamment son rapport à l'argent. Plus de détails dans cet article.
Samedi prochain, ce sera au tour de Chantal Machabée de se prêter à l'exercice. C'est à ne pas manquer dès 20 h sur les ondes de Télé-Québec.




