Audrey a remporté la deuxième saison des Traîtres suite à une finale épique.
Bien que celle-ci se soit trompée maintes et maintes fois sur l'identité des traîtres, elle est arrivée à se rendre jusqu'au feu de la vérité et de remporter le magot avec un autre fidèle, Kaven.
En entrevue avec nous, elle nous explique que son but n'était pas de trouver les traîtres.
« Moi, je m'étais fait une stratégie bien claire. C'est un jeu d'élimination, puis la composante stratégique sociale, c'est celle-là qui est la plus importante. Au-delà d'identifier des traîtres et des fidèles, ce qui est important en début de jeu, c'est de se faire des alliances majoritaires, puis de contrôler les tables rondes. Premièrement, pour ne pas te faire bannir, puis deuxièmement, d'avoir assez d'influence, puis de déranger assez pour devenir un bouclier pour les traîtres. Mon objectif premier, ce n'était vraiment pas d'éliminer les traîtres, c'était de survivre aux tables rondes en mettant la cible sur n'importe qui sauf moi. »
Audrey a reçu son lot d'insultes - mais aussi de compliments - sur les réseaux sociaux.
« Ça fait partie de la game quand tu t'embarques dans des jeux comme ça, de recevoir la critique, soit positive ou négative des gens qui écoutent à la maison. Puis c'est bien correct. Je n'ai pas un type de personnalité qui laisse les gens indifférents, c'est soit les gens vont m'adorer ou vont me détester. Mais, en même temps, je pense que c'est ça qui fait que les gens sont investis dans l'émission, qu'ils ont envie de continuer de l'écouter, parce que si tous les participants te laissent un petit peu indifférent, puis qu'ils ne te font pas vivre des émotions, que ce soit positif ou négatif, ça veut dire que tu n'es pas super accroché au contenu de l'émission. »
Je ne fais pas l'unanimité et ça ne me dérange pas.
« Je pense que dès que tu as une personnalité forte et que tu prends de la place, automatiquement, ça vient avec le fait que tu vas déranger et qu'il y a des personnes qui vont moins apprécier ça que d'autres. Puis moi, je m'assume complètement dans ma personnalité puis ma façon de jouer ces jeux-là. »
Elle ajoute : « Puis je trouve ça le fun, justement, de pouvoir amener ce rôle-là au Québec parce que c'est un rôle qu'on voit beaucoup à la télévision à l'international, aux États-Unis, par exemple, dans des jeux comme Survivor ou Traitors. Mais au Québec, c'est plus récent. C'est plus difficile à faire passer parce qu'on a une culture où on n'aime pas la confrontation, on aime les gens gentils, on n'aime pas le mensonge. »
Dans un contexte de jeu, selon moi, ça rend le show vraiment meilleur d'avoir ces personnages-là qui se rangent du côté vilain, qui n'ont pas peur de mentir puis de trahir pour avancer, pour servir leurs propres intérêts.
« Moi, c'est vraiment ça que je voulais amener au Québec dans ces jeux-là. Puis, le fait que ça soit fait par une femme aussi... parce que, encore plus, le rôle de vilain, souvent, on va le voir jouer par des hommes, donc ça va mieux passer. Par des femmes - qui sont mères en plus comme moi -, c'est plus rare. »
Rappelons que la semaine prochaine, traîtres et fidèles se réuniront une dernière fois pour régler leurs comptes. Et ça va brasser! Voyez ici ce que nous confiait Annick.