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Entrevue

Après le déluge : Tomber sous le charme de Penande Estime

Parmi les nouveautés excitantes de la saison, qui touchent la cible, il y a la série Après le déluge, une oeuvre intense exécutée avec soin par Mara Joly. On y présente une réalité québécoise peu abordée au petit écran, dans un angle bouleversant.

Pour ce faire, la scénariste et réalisatrice ne s'est pas donné la tâche facile, en donnant tous les rôles principaux de son projet à de nouveaux venus - Érika Suarez, Steve Diouf Felwin, Blanche Masse - des artistes talentueux qui ne manquent pas de s'illustrer dans cette histoire de rédemption.

Parmi ceux-ci, on retrouve la magnifique Penande Estime, dont le magnétisme et le charisme transcendent littéralement l'écran.

Celle-ci y incarne Maxime Salomon, une policière qui prend sous son aile quatre jeunes au passé trouble. Pour leur éviter un casier judiciaire, Maxime les initie au Arts martiaux mixtes, un sport de combat. C'est une décision qui ne fait pas l’unanimité dans l’entourage de la policière et qui pourrait lui coûter cher.

Après de courtes apparitions dans Les jeunes loups et District 31, cette jeune femme, née en Haïti, mais bien québécoise, obtient enfin un rôle d'importance, à la hauteur de son talent.

Pour Penande, Après le déluge s'impose comme un projet près du coeur, comme elle nous l'expliquait en entrevue : « C'est juste plate des fois quand tu regardes la télé et que tu ne te reconnais pas. Je suis un peu émue de tout ce qui se passe, parce que ça fait du bien de voir autant de couleurs à l'écran. »

Comment la comédienne a-t-elle abordé ce premier grand rôle au petit écran : « Après le déluge, c'est mon premier rôle principal à la télé. Juste avant ça, j'ai eu un rôle principal dans un film qui va sortir bientôt. Après le déluge, premier rôle principal, j'ai tellement trippé! Je t'avoue qu'au début, première journée, j'ai trouvé que ça roulait. Il fallait être bons. J'ai trouvé ça challengeant, j'ai beaucoup appris aussi sur moi-même. Moi, je suis vraiment dur avec moi-même dans la vie. Je pense que beaucoup de personnes peuvent s'identifier à ça. Je me tape beaucoup sur la tête des fois, mais sur Après le déluge, je ne pouvais pas le faire, parce que je n'avais pas le temps de le faire. »

Évidemment, la trame narrative de la série, pour le moins costaude, s'est avérée un défi pour la comédienne, qui y est pourtant source de lumière. Les sujets abordés, qui ne font pas dans la dentelle, mais qui sont traités avec espoir, vont de la violence familiale, au profilage racial, à la survivance, la rédemption et plus encore. Elle nous dit : « Il y a tellement de scènes émouvantes que vous allez voir, tout le long, tu restes en haleine, tu veux savoir ce qui va se passe. Il y a de belles histoires percutantes. Ç'a été un challenge pour moi, émotionnellement, en tant qu'actrice aussi. C'est une des plus belles expériences que j'ai eues jusqu'à maintenant. »

La comédienne nous promet des surprises et des émotions dans chacun des six épisodes de la série.

Pour ceux qui n'auraient pas encore succombé à cette nouveauté de l'automne, Après le déluge est disponible en rattrapage sur CRAVE. La série est présentée les jeudis à 21 h sur Noovo et Noovo.ca.