Les enfants de Mariloup Wolfe grandissent à vue d’oeil. Manoé, 12 ans, et Miro, 11 ans, accompagnaient leur mère à la première de Corteo, du Cirque du Soleil, au Centre Bell, mercredi soir (dont vous pouvez voir nos photos ici).
Nous avons demandé à la réalisatrice et comédienne si ses garçons ont l’étoffe artistique et s’ils espèrent suivre ses traces et celles de leur papa, Guillaume Lemay-Thivierge.
« Pas pour l’instant », a répondu l’heureuse maman.
« Miro aimerait être un grand joueur de soccer. Manoé, lui, ne sait pas. Pour l’instant, c’est plus un "gamer". Ils sont encore jeunes! », a-t-elle poursuivi.
Voyez une photo de Mariloup et ses deux préadolescents au bas de l’article.
Professionnellement, Mariloup Wolfe soutient être « dans le jus » au moins jusqu’à la Saint-Jean-Baptiste, étant donné que son quatrième film, le long métrage pour ados Coeur de slush, adapté du roman du même titre de Sarah-Maude Beauchesne, prendra l’affiche au cinéma le 16 juin. D’ici là, elle doit en compléter la post-production (montage, effets spéciaux, musique, etc), qui l’occupera jusqu’en mai.
Rêves de lenteur
Parallèlement, elle tournera de nouvelles images de la série documentaire Le Grand Move, pour Canal Vie. Alors que les deux premières saisons se concentraient à suivre des familles qui quittaient la ville pour s’établir en région à l’intérieur du Québec, la troisième (qu’on verra en 2023) s’intéressera à des gens qui ont carrément choisi d’abandonner la Belle Province pour s’installer ailleurs en Amérique, quelque part au Canada ou aux États-Unis. L’animatrice voyagera ainsi au Nicaragua, au Costa Rica et en Californie, notamment, pour les besoins de la production.
Mariloup Wolfe est très entichée de ce projet – lequel se décline aussi sous forme de livre, Le petit guide du Grand Move, paru au printemps dernier – qui, dit-elle, la fait rêver et entraîne même chez elle des remises en question.
« Ça questionne sur la lenteur et la vitesse. C’est comme si on s’apercevait, quand même, que la vie va vite, qu’on est toujours un peu à la course. Quand on déménage en région, il y a une espèce de paix, de lenteur et de calme qui s’installent. Chaque fois que je retrouve les familles une fois qu’elles sont déménagées, je sens en eux cet aspect apaisé. Ils ont tout réuni au même endroit et retrouvent du temps de qualité en famille. C’est ce que je retiens le plus… et c’est un peu tentant! », a observé celle qui nous a offert le film Arlette en 2022, et qui est toujours l’égérie d’une collection de vêtements féminins dans les boutiques San Francisco.
« Avec ma carrière, ça ne marcherait pas vraiment, pour l’instant. Mais à un moment donné... », a ajouté Mariloup, songeuse. Assistera-t-on un jour à son propre « Grand Move »? C’est à voir!
S’il y a une quatrième saison du Grand Move, Mariloup Wolfe nous a confié que cette dernière pourrait se camper en Europe, mais rien n'est officiellement confirmé pour l'instant.
