Nous avons croisé Hubert Proulx sur quelques tapis rouges dans les dernières semaines, notamment à la première du nouveau spectacle de son amie Mélanie Ghanimé et au lancement du 26e Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM), le dimanche 19 février dernier, où était projeté en primeur le long métrage Coco ferme, qui a pris l’affiche au cinéma depuis.
Lors de ce dernier événement, l’artiste était bien accompagné, de sa conjointe, la politicienne Ruba Ghazal, députée de Québec solidaire dans le comté de Mercier, et de son fils Viktor Proulx.
Celui-ci, à 12 ans, a déjà commencé à suivre les traces de son papa comme comédien.
« C’est un acteur », a fièrement précisé Hubert Proulx à Showbizz.net. « Il a déjà joué dans "Léo", dans la première saison. On joue ensemble! »
Viktor a déjà également assuré quelques présences sur les planches. Les spectateurs du Théâtre du Nouveau Monde (TNM) ont pu l’applaudir dans la pièce Un ennemi du peuple l’an dernier, et ceux de l’Usine C prendront plaisir à le découvrir dans ROME, un collage d’oeuvres de Shakespeare mis en scène par Brigitte Haentjens, dès le mois d’avril.
Or, ce début de carrière doit demeurer un jeu pour le préadolescent, a insisté son père.
« On l’encadre bien. Il faut que ça soit un bonus. Si ça devient une job, c’est non! Et le but est que ça ne nuise pas à ses études. »
Voyez une photo du charmant Viktor avec son père et sa belle-mère au bas de l’article.
En revanche, Hubert Proulx, lui, a beaucoup de boulot sur la planche depuis quelques années. Seulement dans les derniers mois, l’interprète a tourné dans Indéfendable, la dernière saison de Léo (à venir éventuellement sur Club illico et TVA) et la deuxième et dernière saison de Lou et Sophie (maintenant en ligne sur ICI Tou.tv Extra). Et c’est sans compter la tournée Dehors novembre, cet hommage à Dédé Fortin et à l’album du même titre des Colocs, que Proulx décline en salle avec Vander, le bassiste du groupe, et qui reprendra la route l’automne prochain. Le prolifique créateur travaille en outre à l’écriture d’un « show solo » qu’il compte éventuellement proposer au théâtre.
Toute cette exposition sous la lumière, alors qu’il gagne pourtant sa croûte comme acteur depuis longtemps, Hubert Proulx la vit comment?
« On dirait que je suis en train de devenir un A! C’est drôle », s’est-il amusé, en faisant référence à cette « échelle de classement » du niveau de célébrité des personnalités, issue du jargon du milieu de la télé.
« C’est plaisant d’avoir la reconnaissance des diffuseurs et du public, mais je n’attendais pas après ça pour être heureux dans mon métier. J’ai toujours travaillé et j’ai toujours été quand même bien servi. En ce moment, je suis peut-être mieux servi dans des émissions populaires, mais ça ne change rien pour moi. »
Et sa remarquable prestation dans la peau du meurtrier perturbé Pierre Poirier, en début d’automne – et dont il nous parlait ici – dans Indéfendable, a-t-elle changé le cours du quotidien d’Hubert Proulx? Encore là, oui, mais non, a laissé entendre le principal intéressé.
« Avec "Léo", les gens ont vu que je peux aller très loin dans les zones festives et comiques, et dans "Indéfendable", que je peux aller dans un côté plus tragique. »
