Nathalie Simard a dénoncé son agresseur il y a de cela 16 ans maintenant. En plein coeur d'une deuxième vague du #metoo, Jean-Philippe Wauthier l'a questionnée à savoir si elle avait l'impression que les choses avaient évolué depuis.
« Énormément », dit-elle d'emblée. « Moi, j'ai passé par le système, par la jungle de la justice et je réalise après tout ce que j'ai vécu, après tout ce que j'ai vu, comment j'ai été chanceuse parce que moi j'ai pu piéger Guy Cloutier chez moi, mais ce n'est pas donné à tout le monde, ça ne se passe pas toujours comme ça. Lui, il n'a pas eu le choix de passer aux aveux et plaider coupable. »
Elle poursuit : « Cela dit, on comprend avec tout ce qui se passe que notre système de justice est malade. J'espère juste que notre gouvernement et notre système de justice comprennent le message actuellement. Je pense que toutes les façons de parler sont bonnes. C'est sûr qu'actuellement, il y en a certains qui ne doivent pas bien dormir, mais ce que je souhaite plus que tout au monde, c'est qu'on ramène l'éducation sexuelle à l'école. »
Son discours est inspirant et rassembleur. « Il faut rester fort dans tout ça, c'est difficile tous les jugements, tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux, c'est ingrat, mais tenons-nous ensemble et faisons de cette vague une chaîne de solidarité pour faire en sorte que ça arrête. C'est clair qu'en ce moment, c'est le milieu artistique qui est éclaboussé, mais ça se passe dans tous les milieux de notre société. »
« C'est important de se respecter », ajoute-t-elle. « Il y a des enfants qui nous suivent, c'est important de donner l'exemple. Il est important que la honte change de camp. »
Nathalie Simard a récemment dévoilé le résultat de sa perte de poids, un an plus tard : voyez le tout ici.
Rappelons aussi que, au tout début du confinement, elle annonçait sa séparation. Les détails ici.
Voyez des images de son plus récent spectacle ci-dessous :