Guy A. Lepage a confirmé, en entrevue avec Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM, qu’il avait envoyé une mise en demeure au Journal de Montréal, après que le quotidien ait utilisé sa photo dans une publication sur l’affaire Luc Wiseman qui pouvait particulièrement porter à confusion.
Vendredi dernier, le producteur de Tout le monde en parle Luc Wiseman a été visé par cinq chefs d’accusation, dont agression sexuelle sur une mineure, voies de fait et production de pornographie juvénile.
Dans une publication partagée sur les réseaux sociaux concernant cette nouvelle, le Journal de Montréal a utilisé une photo de Guy A. Lepage, indiquant qu’après les Cloutier, Salvail et Rozon, « un autre poids lourd du show-business québécois se retrouvait au banc des accusés ». Le tout en se gardant de mentionner le nom de Wiseman dans sa manchette, pouvant ainsi mener le premier venu à croire que c'est Guy A. Lepage qui était visé par ces graves accusations.
L'animateur a découvert le tout alors que des milliers d’internautes lui ont fait parvenir tout autant de captures d’écran de la publication en question.
« J’ose à peine imaginer comme tu aurais réagi, ça devait ressembler à moi », a lancé Guy A. Lepage à Paul Arcand, qui a aussitôt répondu sans détour : « On serait en tabarn**k ».
« Ça enlève le focus sur la vraie histoire. La vraie histoire, c’est qu’il y a une petite fille de 12 ans qui s’est fait agresser sexuellement pendant trois ans. C’est ça, l’histoire, c’est ça qui est catastrophique. C’est de cette histoire-là qu’on devrait parler en premier », a poursuivi Guy A. Lepage.
Guy A. Lepage ne mâche pas ses mots à Tout le monde en parle
Le principal intéressé a ensuite expliqué qu’il avait envoyé une mise en demeure samedi dernier aux représentants du Journal de Montréal afin qu’ils retirent la publication et lui présentent des excuses. Chose que ces derniers ont d’abord refusé de faire, prétendant que l’utilisation de sa photo était justifiée puisque cela concernait Tout le monde en parle.
« Ils m’ont dit que si je les poursuivais, ils me poursuivraient à leur tour, alors j’ai profité de ma tribune à Tout le monde en parle pour mettre les choses au clair », a expliqué Guy A. Lepage, sans trop savoir de quelle façon le quotidien aurait pu le poursuivre par la suite.
« Il n’y avait aucune volonté de s’excuser ou de réparer les pots cassés. »
Le Journal de Montréal a finalement effacé la publication deux heures après que Guy A. Lepage en ait fait mention à Tout le monde en parle, dimanche soir. Voyez ce qu’il avait à dire sur toute cette affaire ici.
« Une chance que j’ai une tribune en direct et que je peux dire ce que je veux pour m’expliquer. Imagine le drame : je suis pris pour gérer ça, alors que déjà, dans mon émission, il y a quelqu’un qui est actionnaire minoritaire, qui ne travaille absolument pas au contenu, que je n’ai jamais vu dans un meeting en 17 ans, qui nous fout dans la merde complètement », a-t-il expliqué.
« Tout ce qui arrive après, nous sommes des victimes collatérales, et vraiment bien en dessous de cette petite fille-là. Oui, je suis en maudit, mais je ne peux pas m’empêcher quand même, chaque minute où je suis en tabarn**k, de penser à cette petite fille-là. Il ne faut pas oublier que c’est elle, la vraie victime. »
Écoutez l'entrevue complète de Paul Arcand avec Guy A. Lepage ici.
