Dimanche soir, c'est Sonia Vachon qui a quitté l'aventure Sortez-moi d'ici.
Cette dernière journée avait été particulièrement difficile pour elle.
« J'étais sous le choc du départ de Pascal », nous dit-elle. « Moi, le retour au camp, après le départ de Pascal, je l'ai pris dur, dur, dur. Parce que, tu sais, on se lève à 6 h, puis on revient au camp vers 11 h 30 - minuit. J'ai eu énormément de plaisir avec Pascal. Puis, je connaissais son désir de poursuivre l'aventure et tout ça, et ça m'a troublée beaucoup. Puis, le lendemain de l'histoire des lettres, le fait que Jeff soit aussi dur avec lui-même, ça m'a aussi beaucoup troublée. Je ne voulais pas qu'il soit aussi dur avec lui. »
J'étais comme un peu dans le brouillard, moi, cette journée-là. J'avais recueilli trop d'émotions de tout le monde, là, je pense. J'avais trop d'émotions difficiles à gérer.
Le dernier défi que Sonia a dû relever avant de quitter - le cercueil rempli de rats de coquerelles - était difficile à regarder pour le téléspectateur tellement elle avait l'air de souffrir.
« Tu stresses un peu quand ils te passent l'affaire pour boucher le nez et les oreilles. Là, tu te dis : "OK, qu'est-ce qu'il va y avoir pour ne pas que ça nous rentre dans les oreilles puis dans le nez?" »
Puis là, quand ils versent les bibittes, ils te les versent d'en face. Pas sur le corps, d'en face! Et là, ça a été foutu pour moi : J'ai craqué.
Elle poursuit : « Tu sais, des rats, des serpents, ça pèse sur toi. Mais les insectes, c'est des milliers, des milliers de petites pattes qui vont partout. Ça fourmille sur ton corps. Et là, ça rentre dans tes pantalons, ça rentre en-dessous de ton chandail, de ta blouse. C'était insupportable pour moi. J'ai eu plus peur de ça que de n'importe quoi d'autre. J'ai perdu le contrôle. J'étais plus là. »
« Ma mère, elle me disait : "pourquoi tu n'as pas crié, sortez-moi d'ici?" », enchaîne-t-elle. « J'ai dit : "maman, tu l'oublies." Tu l'oublies que tu peux crier ça. Parce que tu gères tellement d'affaires dans ta tête, tu es tellement fatiguée, à boutte. »
La peur, ça brûle ton énergie. Tu n'as plus rien. Je n'avais plus rien.
Elle savait qu'elle allait quitter l'aventure, n'ayant été en mesure de dévisser qu'une seule roulette...