Cette année, les règles ont changé à La voix. À l'issue de la demi-finale croisée, un coach pouvait se retrouver sans candidat à la finale. C'est malheureusement ce qui s'est produit pour Mario Pelchat.
Rétrospectivement, le coach nous disait ceci : « J'ai trouvé ça plate, mais pas pour moi. Moi, l'année passée, j'ai vécu quelque chose d'extraordinaire avec Sophie. C'était pour mes candidats de cette année que c'était dommage. Il se crée comme un lien, un sentiment d'appartenance dans les équipes. Ils deviennent comme une famille. Ils se battent ensemble, pas les uns contre les autres, mais le team veut se rendre jusqu'à la fin. Moi, j'étais déçu pour eux, en fait. C'était pour eux que ça me faisait de la peine. »
Les changements (voyez pourquoi ces modifications ont dû être opérées) ont irrémédiablement bousculé la production. « Avant, avant les Fêtes, on tournait les duels et les chants de bataille. Puis, pendant le temps des Fêtes, on cherchait des chansons. On en proposait aux candidats. Quand notre choix s'arrêtait sur des titres, ils avaient un temps beaucoup plus long pour se préparer. On en choisissait plusieurs, dépendamment s'ils se rendaient plus loin ou pas. On avait ce temps-là devant nous pour réfléchir, pour changer d'idée s'il le fallait. Là, on ne bénéficiait pas de ça. C'était très court cette fois. Il fallait trouver rapidement les chansons. »
C'était à prendre ou à laisser. J'ai trouvé ça plus difficile.
Mais, il n'y avait pas que des désavantages. « Le fait de tout faire avant Noël, et après ça, de partir en vacances, c'était bien. J'ai pu partir trois semaines, un mois, même en vacances », indique coach Pelchat.
Il ajoute : « Mais, je me mets à la place de la production, des coûts, de ce que ça représente, de ce que ça implique de faire du direct. La télévision étant ce qu'elle est aujourd'hui, dans les enjeux qu'on rencontre, je pense que c'était la bonne décision. »
Si La voix revenait pour une onzième année, Mario Pelchat accepterait de reprendre son siège avec plaisir.
« J'aime ça rencontrer des jeunes artistes. Et des moins jeunes. De les voir vibrer, de les voir prendre de l'assurance, prendre du métier. Arriver avec le même émerveillement dans le regard. La peur aussi, parce qu'ils chantent devant plein de gens. Certains n'ont jamais chanté en public. Ils arrivent là. C'est quand même un gros bateau. C'est une grosse expérience. Pour quelqu'un qui est inexpérimenté, c'est quelque chose de se retrouver là. »
Je les trouve courageux. Je les trouve bons. J'ai beaucoup d'admiration pour eux.
Une soirée festive a été organisée dimanche soir lors de la diffusion de l'émission. Nous y étions. Voyez nos photos ici.