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Marie-Claude Barrette se dévoile comme jamais dans une entrevue à coeur ouvert

Visionnement de La grande messe

Pour lancer la saison télévisuelle printanière, Télé-Québec revient avec une deuxième saison de La grande messe, une série d'entrevues menées avec intériorité par le seul et unique Christian Bégin. À l'image de La vraie nature du côté de TVA, La grande messe propose un week-end de dépouillement à ses invités, à l'abri des murmures de la ville et des vibrations constantes du cellulaire, remisé pour l'occasion. Marie-Claude Barrette, Kim Lévesque-Lizotte et Régis Labeaume ont bien voulu se prêter au jeu des confessions cette saison.

La première à se commettre, dans l'épisode qui sera diffusé ce vendredi 5 avril à 21 h, est Marie-Claude Barrette, qui ose se dévoiler comme jamais, en abordant des sujets souvent jugés tabous. Celle que l'on connaît comme une formidable intervieweuse, capable de sonder les fragilités de ses invités, accepte de tourner la lentille vers elle, se révélant à la fois forte et fragile. L'abbaye cistercienne Notre-Dame de Nazareth à Rougemont, où les épisodes ont été tournés, s'avère un lieu idéal pour magnifier l'intimité déjà présente dans les entrevues adroitement conduites par notre Curieux national.

Après s'être fait confisquer volontiers son cellulaire pour le week-end par l'animateur, Marie-Claude Barrette gagne sa chambre monacale avec plaisir, s'abandonnant à un week-end de recueillement et d'introspection. Nous avons eu le privilège de visionner cet épisode en compagnie de l'équipe, de l'animateur et de Marie-Claude Barrette elle-même, que nous avons épiée du coin de l'oeil pendant les moments charnières de cet entretien hautement touchant.

Rigueur au travail

Parmi les sujets abordés, on note celui de l'exigence, qui se manifeste quotidiennement pour Marie-Claude Barrette dans ses rôles d'animatrice et productrice. Christian Bégin ose la questionner sur le climat parfois difficile qu'elle a pu imposer au sein de ses équipes de travail, pour dépasser les standards attendus. Candide, l'animatrice ne fuit pas devant cette question et confirme les échos à ce sujet. En entrevue après le visionnement, elle ajoute : « Mais tu sais, je me dis, quand on veut que les choses se fassent autrement, c'est sûr qu'on ne fait pas l'unanimité, mais moi, je m'en fous de ne pas faire l'unanimité. Moi, ce que je veux, c'est qu'on arrive ensemble à être fiers de ce qu'on fait. Pour ça, il faut travailler. »

D'ailleurs, elle nous confirme que cette manière d'être au travail, qui implique fermeté et détermination, est beaucoup moins acceptée chez les femmes que chez les hommes : « Moi, il y a des producteurs qui ne m'auraient jamais parlé comme ça si j'avais eu un pénis. Tu comprends? »

Marie-Claude Barrette confirme vouloir être bien entourée et vouloir s'impliquer dans chacune des étapes de ses projets : « Les femmes, on a cette tendance-là d'en faire beaucoup. Et des fois, ça nous joue des tours. Et moi, je te dirais que ça, ça m'a joué des tours parce que j'ai participé à toutes les étapes. Moi, tout ce que je fais et ce que je fais encore, je participe activement. Je me retrousse les manches. Moi, ce n'est pas vrai que tu vas m'amener des questions sur un carton et que tu vas dire, "Demain, c'est ça que tu fais". Impossible! » Cette question est largement abordée, et avec honnêteté, pendant l'entrevue avec Christian Bégin.

La mort évoquée sans détour

Bien que la mort fasse partie de la vie, il est rare de la voir abordée avec autant de candeur que dans cet entretien à coeur ouvert, pendant lequel Marie-Claude Barrette revient sur le décès récent de sa mère et le rôle de proche aidante qu'elle a joué. Touchante à souhait, l'animatrice se montre très émotive en revisitant les derniers moments de vie de sa mère, un segment qui risque pourtant de mettre un baume à tous ceux et celles qui ont vécu un deuil récemment.

Elle nous dit à ce propos : « Tu sais, il y a comme un tabou, je trouve, sur l'accompagnement de fin de vie. Il y a des gens qui ne veulent pas voir ça. C'est comme si on disait "Si je ne le vois pas, ça va être moins pire". Mais ce n'est pas pour nous qu'on accompagne quelqu'un. Oui, au final, on en retire quelque chose, mais c'est pour l'autre qu'on doit le faire. Finalement, j'étais contente parce que je ne me souvenais plus trop de tout ce que j'avais dit dans ce moment d'émotion-là. Mais de dire qu'on ne doit pas les laisser seuls, de ne pas se dire qu'ils sont bien, qu'il y a des infirmières. Tout le monde fait bien son travail en soins palliatifs, mais notre rôle à nous, c'est d'être là. »

Ne manquez pas cette nouvelle saison de La grande messe, à compter du 5 avril à 21 h sur les ondes de Télé-Québec.