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Critique

Maître de chantier : Les chefs de la construction

Maître du chantier : Les chefs de la construction

Comme les téléréalités sont dans l'air du temps, V a développé un nouveau concept afin de dénicher, cette fois, le meilleur entrepreneur général du Québec.

Maître du chantier oppose 12 jeunes travailleurs et travailleuses de la construction dans des défis qui mettront à l'épreuve leurs connaissances et leurs habiletés. Le gagnant repartira avec un prix d'une valeur de plus de 65 000 $ qui lui permettra de développer ou de lancer sa propre entreprise.

Pour prendre la tête du projet, V a recruté Patrick Groulx, qui, grâce à Jobs de bras, est rapidement associé au monde brut et manuel de la construction. Ce dernier est particulièrement à l'aise dans son rôle d'animateur. Ses blagues candides rendent le projet frondeur et plus léger. On aurait même espéré davantage de ces interventions humoristiques qui permettent à l'émission de ne pas trop se prendre au sérieux.

Sur plusieurs points, Maître du chantier ressemble à l'émission Les chefs. Les candidats réalisent des défis dans un endroit clos et ils sont observés par des juges qui analysent à postériori leur travail. Ils s'affrontent ensuite dans un ultime face à face où l'un d'entre eux doit quitter la compétition.

Les deux premiers épisodes que nous avons eu la chance de visionner laissent partir les candidats les moins performants. Il n'y a pas de surprise là, ni dans les commentaires des juges ni dans le résultat final. La compétition se corsera certainement au cours des prochaines semaines, où des participants de force plus égale s'affronteront.

On aime que les candidats de Maître du chantier offrent leurs talents à des organisations à but non lucratif. Par exemple, dans le deuxième épisode, les jeunes travailleurs doivent construire un parc sur le terrain de l'Association des Scouts du Canada. Il est d'ailleurs intéressant de voir les participants accomplir des tâches plus concrètes que dans l'atelier, où la variété des défis devient rapidement redondante.

Nous sommes bien loin d'un concept novateur de téléréalité, mais Maître du chantier attise tout de même notre curiosité. Reste à voir s'il saura conserver notre intérêt pendant 10 semaines...

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