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Critique

Le Punch Club : L'impro arrache tout dans l'arène

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Satisfait
Notre critique
Ce concept d'impro irrévérencieuse, sans filet, jouit d'une adaptation inventive et divertissante.

Les spectacles d'impro du Punch Club passent de la scène à la télévision cet automne sur Z.

Ce concept d'impro irrévérencieuse, sans filet, qui laisse une place encore plus grande à la créativité et à l'originalité, jouit d'une adaptation inventive et divertissante.

Dans celle-ci, deux grands improvisateurs s'affrontent en duel sur le ring. Ils doivent livrer quatre improvisations (une fusillade, deux solos et un duel) à la suite desquelles sera déterminé (e) le gagnant ou la gagnante, qui passera à l'étape suivante. En première ronde, quatre duos entrent en piste. Ils sont composés de :

  • Virginie Fortin vs Mehdi Bousaidan;
  • Michelle Desrochers vs Marie-Ève Morency;
  • Marie-Soleil Dion vs Vincent Bolduc;
  • André Robitaille vs LeLouis Courchesne.

Ainsi, des personnalités bien connues du grand public se mélangeront à de nouveaux visages, qui méritent d'être découverts.

Comme le veut le format original, la compétition allie l'effervescence d’un rap battle et l'excitation d'un match de lutte. Avant chaque affrontement, les joueurs s'insultent via des vidéos « call out » qui donnent le ton pour la suite. Ils s'attribuent alors un personnage, souvent présomptueux, avec costume et décor assortis.

La qualité de la réalisation et de la direction artistique mérite d'être mentionnée. Les couleurs vives, le montage affuté et la splendide scénographie en font un produit d'exception. Même si le public est clairsemé (COVID oblige), l'ambiance est électrique et celle-ci se répercute jusque dans les salons.

Comme il s'agit de joueurs d'expérience, parmi les meilleurs au Québec, et que le montage permet de retrancher les moments moins glorieux, les téléspectateurs ont droit à la crème de la crème. Il n'y a pas de temps mort dans ces matchs de 30 minutes et on rit, irrémédiablement. Afin de rendre la proposition plus accessible à ceux qui ne seraient pas férus d'improvisation, la version télé met en scène deux commentateurs, Richardson Zéphir et Ève Côté, qui, en plus d'amener une parcelle de folie supplémentaire, expliquent certains aspects plus pointus du processus.

S'il y a un élément qu'on trouve moins réussi, ou superflu, c'est la présence de l'intervieweuse, personnifiée par Tammy Verge. Pas que la comédienne ne soit pas compétente dans son rôle, mais il s'agit d'une couche additionnelle qui alourdit la proposition et dont on aurait pu se passer. La présence des commentateurs aurait été suffisante.

Les amateurs d'improvisation ne doivent pas manquer cette nouvelle proposition de Z dès le 25 août à 20 h. On encourage aussi ceux qui ne sont pas familiers avec cet univers à s'y frotter. Plaisir garanti!

*À noter qu'il y a sept épisodes de compétition et un épisode spécial où des joueurs éliminés en première ronde pourront revenir pour montrer ce dont ils sont capables.

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