Malgré la tempête que nous vivons en ce moment, Jean-Philippe Wauthier était de retour à la barre de son talk-show estival, Bonsoir bonsoir!, pour mettre un peu de bonheur dans nos soirées de confinement.
Il faut dire que produire une émission de cette envergure, en direct qui plus est, n'est pas une mince affaire par les temps qui courent. Tellement que le décor officiel de l'émission n'a pu être monté; c'est donc dans le décor des Poilus (image ci-dessous) que l'animateur recevait ses invités ce lundi. On doit le dire, on adore cette télé « de brousse » qui nous réserve des surprises à chaque virage. Les problèmes techniques risquent d'être monnaie courante, surtout si on interviewe régulièrement des invités depuis leur salon, mais on accepte ces complications éventuelles qui apportent une fraîcheur bienvenue à notre télé.
Cette première émission était à la hauteur des attentes, même au-delà. Jean-Philippe Wauthier était en forme, prêt à affronter l'inconnu, et ses invités avaient tout le laisser-aller nécessaire pour la situation. La complicité entre France Beaudoin et Marc Labrèche a égayé ce plateau dans le mauvais décor jusqu'à nous faire complètement oublier les moyens réduits. Labrèche est notamment revenu sur cette parodie qu'il a faite de son amie dans le cadre de Cette année-là.
Et que dire de cette interprétation magnifique de « Le coeur est un oiseau » de Richard Desjardins, par Émile Bilodeau et plusieurs complices talentueux à distance. Très émouvant! D'ailleurs, on sentait l'animateur étreint par l'émotion après cette performance unique, au diapason d'un Québec confiné, mais résilient. Ça va bien aller!
Avec sa première de la saison, Bonsoir bonsoir! a élevé la barre pour la suite. Nous avons bien hâte de voir ce que Wauthier et son équipe nous réservent, mais nous sommes plus que satisfaits par ce premier saut dans le vide. Bravo groupe, défi relevé!
