Jean-Philippe Dion était de passage à l’émission La Tour, ce mercredi 1er décembre. Le producteur, animateur et nouveau papa a eu l’occasion de faire le point avec Patrick Huard sur sa nouvelle réalité de famille d’accueil.
Le principal intéressé s’était ouvert pour la première fois sur ce sujet en mai dernier, révélant que lui et son conjoint, Martin Boisclair, avec qui il partage sa vie depuis près de deux décennies, étaient devenus famille d’accueil pour un enfant de la DPJ au cours de l’automne 2020.
Une situation qui comble le couple de bonheur, mais qui vient aussi avec certains défis.
« Au départ, je ne voulais pas en parler publiquement, parce que cet enfant-là a une famille, et je ne veux pas prendre la place de sa famille. Mais à un moment donné, tu comprends qu’il a aussi besoin de sentir que nous, comme famille d’accueil, on l’accueille vraiment », a-t-il confié.
« C’est compliqué aussi d’être une personnalité publique et de gérer ce genre de dossiers, parce que tout le monde a son avis. [...] Pour la DPJ, que je dise ''mon fils'', c’est compliqué. Pour eux, ce n’est pas ça, ce n’est pas mon fils. Mais comment je l’appelle? Mon petit bonhomme? Le petit bonhomme qui est chez nous? Le garçon qui vit dans ma maison? C’est super compliqué de trouver la bonne façon de parler de cet enfant-là. Mais moi je l’appelle mon fils, parce que j’ai le goût qu’il soit mon fils, et qu’éventuellement il soit avec nous officiellement pour toujours. »
Jean-Philippe Dion a également expliqué que la décision de devenir famille d’accueil n’avait pas été longuement réfléchie et s’est un peu imposée d’elle-même, après une sérieuse discussion de couple.
« C’est exactement à l’image du reste de ma vie. Ce n’est pas quelque chose qui a été décidé d’avance. Cet enfant-là avait besoin d’une famille. Il était chez quelqu’un, on a entendu parler par cette personne-là qu’elle cherchait une famille d’accueil », a-t-il expliqué.
Comme l’enfant est déjà à la préadolescence, Jean-Philippe Dion est évidemment conscient que lui et son conjoint doivent tisser rapidement des liens de confiance avec lui. Mais tout semble se passer pour le mieux jusqu’à présent.
« C’est fantastique d’avoir un petit garçon de 11 ans du jour au lendemain, ça change une vie [...] C’est un petit gars fantastique, qui est brillant, allumé. Lui, il veut juste vivre, être heureux. Il a juste besoin qu’on lui donne la base : de l’amour, de la bouffe et un lit confortable. Et la vie est belle, c’est le fun d’accompagner cet enfant-là », a-t-il déclaré.