Nous avons eu la chance de nous entretenir récemment avec l'animateur de Tout le monde en parle, Guy A. Lepage.
Cette semaine, on apprenait qu'Alexandre Barrette et Anaïs Favron se chargeront du deux tiers de la saison à titre de coanimateur et coanimatrice. Voyez la façon dont ils abordent le projet ici.
Guy A. Lepage préfère que la terminologie « fou du roi » soit laissée de côté. « Le fou du roi, c'était Dany », nous dit-il. « On l'a sorti comme ça parce que Ardisson, il appelait ça le sniper, et moi je trouvais ça poche d'avoir une expression en anglais au Québec. Quand Dany est parti, le titre est parti avec lui. Mais, les coanimateurs peuvent vraiment faire des fous du roi d'eux-mêmes s'ils le veulent, mais on ne leur met pas cette pression-là. »
D'autres coanimateurs et coanimatrices occuperont ce siège la saison prochaine, mais davantage dans une formule « one night stand ». Aucun nom n'est déterminé pour l'instant. « Tous ceux qui ont passé à l'hiver dernier, ça se décidait le lundi, le mardi, des fois même le mercredi. Moi, j'aime bien ça. D'abord, ça ne donne rien d'énerver quelqu'un trois semaines à l'avance : on ne peut rien lui dire, on ne sait même pas qui seront les invités. C'est sûr que je veux inviter une couple de mes amis que je trouve drôle et que je sais qu'ils vont le faire juste une fois », nous dit l'animateur.
Il avoue quand même avoir une première personne en tête. « La saison passée, j'ai appelé quelqu'un que j'estime beaucoup. Dans sa famille, il y avait des conditions de santé qui fait qu'il ne pouvait pas sortir de chez lui, donc il a décliné mon invitation à son grand malheur et je vais probablement le réinviter. » Il tient à garder son identité secrète pour le moment. De qui s'agirait-il selon vous?
La saison dernière, Guy A. Lepage a livré plusieurs entrevues marquantes, dont celle avec Maripier Morin, qui a beaucoup fait jaser. « C'était bien important pour nous de savoir si les choses qu'on lui reprochait dans cet article-là étaient de nouvelles affaires, des choses qui s'étaient passées à la suite de ce qui était sorti... Quand on a su que ça s'était passé dans la même période, que c'était juste plus de monde, on a décidé de l'inviter », nous indique-t-il d'abord.
Il avoue que ce n'était pas sa première tentative de la convaincre de participer à l'émission. « Quand elle a eu ses trois jobs en même temps, je l'ai appelée », nous confie-t-il. « Je lui ai demandé si elle voulait venir en parler, faire le point. Elle m'a répondu qu'elle n'était pas prête, que ces émissions-là allaient sortir à l'automne. Là est sorti l'article de Marissa Groguhé dans La Presse, on l'a invitée et elle est venue. Il y a des gens qui ont aimé ses réponses, d'autres qui n'ont pas aimé. Tout ça lui appartient. »
Il ajoute : « Tout le monde en parle, on est à la remorque de l'actualité. S'il n'y avait pas eu cet article-là, on ne l'aurait pas invitée. »
Parmi ses invités les plus marquants de la saison dernière, il note la visite de la Docteur Joanne Liu. « Elle vient à Tout le monde en parle et en plus le premier ministre est là. Elle dit : "Moi quand j'étais en Afrique et que je gérais des pandémies, ce que les gens nous reprochaient c'était qu'on les empêchait de voir leurs proches avant qu'ils meurent. Ça, les gens ne nous le pardonnaient pas. Et là, on est en train de laisser mourir des gens, tout seuls, devant des inconnus. Il y a personne de leur famille qui peut les accompagner. Ça, on ne peut pas faire ça." Deux jours après, le gouvernement changeait les choses. Quand on fait des choses comme ça à Tout le monde en parle, je suis content. Ça arrive une couple de fois par année qu'on arrive à intervenir directement dans l'agenda national. On fait bouger les choses. »
Guy A. Lepage indique aussi qu'il apprécie beaucoup la formule du direct. « Je pense que ç'a donné un nouveau souffle à l'émission qu'on soit en direct. C'est très stimulant pour l'animateur. C'est ben l'fun à faire! »
Il ne cache pas, malgré tout, que les pré-enregistrements permettaient un autre aspect intéressant dont il ne jouit plus en direct. « En différé, je me permettais d'inviter des gens qu'on n'avait jamais vus à la télé. Même s'ils n'étaient pas bon en entrevue, je réussissais parfois en 30 minutes à aller chercher un bon 12-13 minutes, mais là, on est un peu obligé de prendre des grandes gueules, des gens à l'aise à la caméra. Tu ne peux pas te permettre en direct de te retrouver avec quelqu'un qui perd le fil de ce qu'il raconte ou qui ne répond jamais à tes questions. »
Tout le monde en parle sera de retour en direct le dimanche 26 septembre à 20 h.
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