Au terme d'un parcours marqué par des hauts et des bas, Raphaël a décidé de quitter l'exil dans Survivor Québec, pour prendre soin de lui-même. Le jeune homme voyait son énergie décliner à vitesse grand V, alors que l'inactivité de l'exil était difficile sur son moral. Nous avons pu nous entretenir avec le joueur qui confirme que l'expérience de survie dans la téléréalité est beaucoup plus complexe qu'on peut se l'imaginer.
Raphaël se décrit à la base comme le fan #1 de Survivor et de téléréalité en général. Il consomme tout ce qui se fait au Québec et ailleurs. Il avait proposé sa candidature dans la première saison de Survivor et s'était rendu loin dans le processus de sélection, avant de voir son rêve s'évaporer. La deuxième saison fut la bonne.
« J'ai l'impression qu'on est en train de voir l'âge d'or des téléréalités, des jeux de compétition au Québec, pis je suis tellement content de pouvoir voir ça en tant que fan et d'avoir la chance d'y participer, de faire partie de cet univers-là, c'est un rêve », indique d'emblée ce geek sympathique et passionné.
Comme c'est parfois le cas, le joueur a été la cible de certaines médisances sur les réseaux sociaux. Il a accepté de nous parler de comment il a vécu cette houle : « C'est sûr que ça a été des hauts et des bas. Il y a eu beaucoup d'amour, il y a eu beaucoup de critiques. Tu sais, Survivor, à la base, c'est une émission qui fait soulever les passions. Jusqu'à un certain point, c'est ça. Évidemment que dans le respect, j'adore cette passion-là. Mais oui, j'ai vu des commentaires désobligeants passer sur moi, j'en ai vu sur d'autres de mes collègues. »
Il poursuit : « C'est sûr que ça a fait de la peine parce qu'on est tous des humains, on a tous des chums/blondes à la maison, des amis, des parents, qui voient aussi ces commentaires-là. Non seulement c'est difficile pour soi, mais je sais que pour mes parents ou mes amis, c'est difficile de voir leur proche se faire dire parfois des choses désobligeantes. Mais après ça, moi, je me concentre sur l'amour que j'ai reçu des gens, sur les commentaires positifs, sur les gens qui critiquent ma game de manière stratégique ou qui essaient de me dire ce que j'aurais pu faire de différent. Ça, c'est super cool! »
Comment a réagi Raphaël en visionnant les épisodes et en constatant que son alliée numéro 1, Florence, s'était retournée contre lui en raison de ses performances difficiles dans les défis? Il nous dit : « C'est sûr que la première réaction, ç'a été un pincement au cœur parce que, personnellement, stratégiquement, je voyais Florence dans les plans à long terme. J'avais eu l'impression à ce moment-là que c'était réciproque, que c'était reçu et qu'elle comprenait. »
Il continue en expliquant sa perception des faits : « Quand j'ai vu ça, j'ai compris un peu son rationnel avec les missions, son parcours personnel de vie et sa manière, sa lecture du jeu. J'ai compris aussi sa vision. Je comprenais sa décision même si, est-ce qu'elle était bonne ou non, seul l'avenir va nous dire. Moi, je souhaite que ce soit la bonne pour elle au final parce qu'elle est une super belle personne et je souhaite le succès dans le jeu et dans la vie. »
D'ailleurs, Raphaël nous confirme avoir conservé des liens d'amitié très forts avec Florence et Marilou, au-delà du jeu.
Concernant l'exil, le joueur nous avoue : « C'est l'une des plus dures épreuves honnêtement que j'ai pu faire, autant à Survivor que dans la vie. » La solitude, l'absence de défi et le groupe restreint amènent un poids sur le participant qui est difficilement supportable, nous explique Raphaël.
Au final, le joueur en ressort grandi et fier de son aventure, à laquelle il changerait peu de chose, si ce n'est qu'il aurait souhaité quelques conversations de plus avec ses alliés pour tenter de faire pivoter le jeu.
Survivor Québec se poursuit, du lundi au jeudi à 19 h et les dimanches à 20 h, sur les ondes de Noovo.