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Cet accessoire dans STAT fait jaser : On vous en dit plus

STAT

Jeudi dans STAT, nous avons pu voir Isabelle (Geneviève Schmidt) avoir ses premiers traitements de chimiothérapie à domicile. Elle arborait un casque réfrigérant, qui vise à réduire la chute des cheveux pendant et après le traitement de chimiothérapie. Pour bien des téléspectateurs (dont nous), c'était la première fois qu'ils entendaient parler de cette méthode.

D'ailleurs, la Fondation Garde tes cheveux, qui a pour mission d’informer et d’aider les patients de chimiothérapie qui le souhaitent à garder leurs cheveux pendant les traitements, a remercié l'équipe de STAT dans une publication sur les réseaux sociaux.

« La Fondation Garde tes cheveux tient à exprimer sa sincère gratitude envers Aetios Productions pour leur rôle dans la sensibilisation du public québécois à l’option de préservation capillaire durant la chimiothérapie. 

Bien que la méthode des casques réfrigérants ne convienne pas à tous, il est primordial que chaque patient ait accès à cette information afin de faire un choix pleinement éclairé. 

Un grand pas pour la démocratisation de la méthode au Québec au bénéfice du bien-être des femmes (et des hommes!)! 🎉🎉🎉  », indique-t-elle sur sa page Facebook.

La Fondation apporte aussi une précision quant à ce fameux casque. « La Fondation Garde tes cheveux tient à rappeler que STAT est une série de fiction. Les types de casques réfrigérants utilisés dans les scènes où Isabelle, le personnage de la série, en fait usage, ont été créé exclusivement comme accessoire de tournage. Ces modèles n’existent pas réellement et ne sont pas disponibles au Canada. »

Une dame travaillant au Centre de cancérologie de Gatineau précisait aussi ceci sur les réseaux sociaux de STAT. « Moi je travaille au centre de cancérologie de Gatineau depuis 2013, le casque était déjà disponible quand j'ai commencé et il n'était pas neuf. C'est vrai par contre que c'est de plus en plus connu et il y a aussi la possibilité maintenant de louer les casques en externe avec de la glace sèche (très dispendieux pour les patients par exemple) »

Sur le site de l'Institue national du cancer, on peut lire ceci : « Le casque est parfois difficilement supporté par le patient : celui-ci peut éprouver une sensation de froid intense, des maux de tête, des douleurs oculaires ou cervicales, qui conduisent certains à renoncer à son utilisation. »

D'ailleurs, une personne ayant eu recours au même type de méthode, mais pour les mains, écrivait ceci sur la page Facebook de STAT : « [...] Il y a aussi les mitaines pour limiter la perte des ongles. Aucun confort. On me les a mis pour les ongles. J'ai préféré les perdre. »

On félicite à notre tour Marie-Andrée Labbé de mettre en lumière le combat que mène plusieurs femmes et hommes contre cette terrible maladie et de démocratiser cette méthode méconnue. On s'imagine que les casques de Gatineau, Saint-Sacrement à Québec et Legardeur seront bientôt très prisés!