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Andréanne A. Malette révèle des secrets sur son séjour à Sortez-moi d’ici!

Les personnalités participantes à Sortez-moi d'ici!

Andréanne A. Malette adore sortir de sa zone de confort et, quand on lui a offert de participer à Sortez-moi d’ici!, elle était justement mûre pour un choc qui lui permettrait de se retrouver et d’ébranler un brin ses certitudes. Et elle a été servie! Couronnée gagnante et sacrée reine de la jungle lors de la finale de la téléréalité de TVA, dimanche, où elle se mesurait pour une ultime fois à ses adversaires Nathalie Simard et François Marquis, l’auteure-compositrice-interprète de 34 ans est revenue sur cette aventure absolument unique, en entrevue avec Showbizz.net. « Ç’a été une expérience à la fois turbo éprouvante et turbo magnifique, dans les extrêmes! J’en retiens que j’ai une force plus grande que celle que je pensais », n’en revient-elle pas encore.

Voici le bilan de Sortez-moi d’ici! d’Andréanne A. Malette, en quatre questions.

Quelle a été ta plus grande difficulté à affronter dans le contexte de Sortez-moi d’ici!?

« La bouffe. Pas parce que ce n’était pas bon, mais surtout à cause des quantités. Si je ne mange pas, je tombe dans les pommes, je "shake". Je ne suis pas déclarée hypoglycémique, mais mon corps arrête de fonctionner, et surtout mon cerveau! Il y a donc eu un moment d’adaptation. Les quatre premiers jours, j’ai fait quatre nuits blanches, et j’ai passé quatre ou cinq jours à ingérer seulement 500 et quelques calories. Physiquement, ça devenait difficile. Je trouvais difficile de ne pas pouvoir utiliser ma tête et d’avoir de la difficulté à calculer 2 + 2, moi qui suis une personne très cérébrale. Le soir où on a gagné le buffet, je n’ai presque pas mangé. J’ai seulement mangé deux petits bouts de poulet et un ananas, parce que mon corps était en complet "shut down" (éteint, NDLR). À un moment donné, il y a eu un déclic de guerrière, et je voulais me rendre jusqu’à la fin, mais il fallait que je mange, parce que mon corps et ma tête ne fonctionnaient plus sans carburant. C’était ça, mon gros défi, parce que je n’ai pas de phobies. »

Quelle a été l’épreuve la plus difficile à réaliser pour toi au cours de l’aventure?

« La plus difficile, principalement parce qu’on était épuisés, c’était celle de la glissade bleue. Il fallait monter jusqu’en haut. J’ai tout donné! J’avais les jambes qui "shakaient", parce qu’on n’avait pas le droit de monter à quatre pattes. Il fallait toujours rester sur nos deux jambes. Aussi, de manger des affaires "dégueu". Et le dernier défi [la pêche aux photos dans l’eau glacée, NDLR] était définitivement le plus difficile de la saison. »

Comment occupais-tu ton temps dans les plages libres?

« Je n’ai pas trouvé le temps long, parce que je suis super créative. J’ai parti une compagnie de gougounes [sandales de piscine, NDLR] dans la jungle. J’en ai fait pour tout le monde et je les échangeais contre des beans. La compagnie s’appelait "Gougounes Dos Tres". J’ai fait un prototype avec des feuilles, et puisque ça ne marchait pas, j’ai pris la semelle des souliers d’eau, j’ai percé des trous avec des couteaux et je passais des bouts de foulards orange dedans. Mon système marchait super bien! On avait toujours les pieds mouillés et on ne pouvait pas marcher nu-pieds à cause des fourmis; alors, à un moment donné, je me disais que ça nous prenait des gougounes! Rahmane (Belkebiche) et moi, on a aussi fait un panier de basket. J’ai mis une serviette dans une vieille balloune de fête de Nathalie (Simard), et on s’est conçu un ballon en plastique. On a installé une chaudière sur un lit vertical et on avait notre panier de basket. On avait aussi notre jeu d’échecs. Dès qu’il y avait un temps mort, j’étais en mode création et business! (rires) »

As-tu noué des amitiés durables pendant ce voyage au Costa Rica?

« Des affaires comme celle-là, un peu comme "Star Académie" [où elle a été candidate en 2012, NDLR], ça crée des frères et des sœurs. On ne s’appelle pas nécessairement pour se voir, mais quand on se croise, on retrouve des amis pour la vie. J’ai été particulièrement proche de François (Marquis), Colette (Provencher) et Rahmane (Belkebiche). On avait des tempéraments similaires, et ç’a bien tombé, on était l’équipe orange. Et je parle quand même souvent à Colette. »

*Andréanne A. Malette a choisi de remettre son grand prix de 100 000 $ récolté à Sortez-moi d’ici! - qu’elle devait décerner à l’organisme de son choix – au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale. Pourquoi a-t-elle choisi cette cause? « Pour mettre en lumière ce service, principalement. On a mis davantage la violence conjugale de l’avant durant la pandémie, avec raison, et je n’ai pas besoin de chercher loin dans mon entourage pour trouver des femmes en détresse. C’est vraiment commun, et ça affecte tout le monde. Je voulais montrer à ces femmes ce qui s’offre à elles, si elles veulent s’en sortir. »

Une édition « making of », avec des secrets de tournage, de Sortez-moi d’ici! sera présentée dimanche prochain, 21 mai, à 18 h 30, à TVA.