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Télé

Critique de Aller simple : Survivre ou un autre excellent chassé-croisé de mystères

Premières images d'<em >Aller simple : Survivre</em>
4.5
Notre critique

Voilà un autre projet étoilé, virtuose, qui rendra cette saison de télévision franchement captivante.

L'année dernière, Aller simple a pris tout le monde par surprise en offrant en divertissement de très haute qualité et un suspense assez touffu pour nous garder en haleine à tout moment. Voilà que la deuxième saison, Aller Simple : Survivre, toujours concoctée par le trio Annie Piérard, Bernard Dansereau et Étienne Piérard-Dansereau, arrive sur Noovo, avec une toute nouvelle histoire et de nouveaux personnages. Impossible d'être désappointé en regardant ce nouveau chassé-croisé de mystères, qui frappe la cible à tout coup.

On retrouve cette fois un groupe de jeunes qui habitent une ferme en Estrie. L'écologie et l'autosuffisance sont au coeur de leur discours. Parmi eux, on retrouve une comédienne, Ariane Duclos jouée par Rosalie Bonenfant, qui a la tribune pour faire la promotion de ce mode de vie unique. Celle-ci est aussi impliquée dans un nouveau projet de film dans lequel elle incarne un personnage bien particulier. La réalité et la fiction vont subitement se rencontrer, alors que les choses dérapent un soir de fête. Après cet événement fatidique, tout part en vrille pour ce groupe d'amis. Mais, que se passe-t-il vraiment? Tout près, Thomas (Jean-Nicolas Verreault), le conjoint de l’enquêteuse Juliette Michaud (Anick Lemay), a le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond. Il pourrait bien avoir mis le doigt sur la vérité...

Pendant ce temps, les réflexions du téléspectateur se mettent rapidement en branle. Tel un enquêteur, celui-ci se met à épier les moindres changements dans l'attitude des personnages, tout en faisant ses propres suppositions sur l'origine du mal. C'est drôlement captivant et prenant. Après deux épisodes visionnés en primeur, nous pouvons vous confirmer que vous n'aurez pas le goût d'éteindre votre téléviseur avant la fin.

Dans ce contexte, on retrouve une jeune distribution au sommet de son art composée, en plus de Rosalie Bonenfant, de Sophie Nélisse, Anglesh Major, Rose-Marie Perreault, Charles-Aubey Houde, un Antoine Olivier Pilon franchement inquiétant, Nahéma Ricci, Simon Landry-Désy et Olivier Gervais-Courchesne. Sous la loupe efficace du réalisateur Rafaël Ouellet, ceux-ci sont tous auréolés de secrets et de doutes. On croirait sentir la touche Hitchcock. La trame sonore opère dans le même sens. Seuls les personnages de Jean-Nicolas Verreault et Anick Lemay nous semblent ici un peu superflus, n'amenant pas beaucoup d'eau au moulin. Leur donnera-t-on une place plus intéressante dans les quatre derniers épisodes? Nous l'espérons.

En entrevue cette semaine, le comédien Olivier Gervais-Courchesne nous confirmait que nous aurions des surprises jusqu'à la dernière seconde du dernier épisode.

Tu penses que ça se boucle, puis à la dernière scène, tu fais ohhh!

Inutile de préciser que nous serons au rendez-vous pour voir de quoi il en retourne, happés par la plus grande curiosité. Voilà un autre projet étoilé, virtuose, qui rendra cette saison de télévision franchement captivante.

Aller Simple : Survivre sera présenté les mercredis 20 h, dès le 13 septembre, sur les ondes de Noovo et en rattrapage sur Noovo.ca. Le premier épisode est d'ores et déjà disponible sur la plateforme CRAVE, pour les plus curieux.