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Une période extrêmement difficile pour Jérôme Couture et Frédérique Dufort

Tapis rouge du film 23 décembre - Première à Montréal le 21 novembre 2022

Jérôme Couture a annoncé en février son intention de percer le marché anglophone avec un nouveau projet pop country, dans la lignée des sonorités des Brett Young et Keith Urban qu’on sait très populaires. « C’est en se laissant guider par sa voix qu’il trouve sa place dans le monde du New Country », écrivait son équipe dans le communiqué de presse qui dévoilait un nouvel extrait du chanteur, « Another You », et faisait part de son intention de lancer un mini-album country enregistré à Nashville en cours d’année.

Dans la foulée, l’artiste mentionnait vouloir désormais faire carrière sous un nouveau nom, celui de Jay Kutcher. Et le pseudonyme à consonance anglophone a suscité de vives réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux. Des internautes se sont moqués de sa nouvelle appellation, tandis que des chroniqueurs d’opinion l’ont accusé de sacrifier son identité québécoise dans une volonté de rayonnement hors province.

Jérôme Couture et sa conjointe, la comédienne et auteure Frédérique Dufort, ont ainsi passé un hiver difficile, relativement à cette tourmente. Frédérique est revenue sur ce désagréable épisode avec Showbizz.net, jeudi, sur le tapis rouge de la première de la comédie musicale Le Bodyguard, à l’Espace St-Denis (dont vous pouvez voir nos photos ici).

« Ç’a été très difficile », a avoué la jeune maman de deux garçons, de trois ans et un an et demi. « Je pense que les gens ne réalisent pas la portée de leurs mots et les conséquences qu’ils peuvent avoir dans la vie des gens... »

« La plus grande tristesse que j’ai eue, c’est que je suis un porte-étendard de la lutte contre l’intimidation, parce que j’ai un frère autiste, et c’est ce que les gens se sont amusés à faire. Personne ne parlait de Jérôme, ni de sa musique! Ils parlaient d’un sujet politique, littéralement. Qu’on aime ou pas sa musique, c’est une chose; mais de ne pas en parler du tout, c’est triste. »

« Nous, on était prêts à ça », a poursuivi Frédérique. « Mais ma famille, sa famille, les gens autour… J’imagine si mes enfants avaient été en âge d’être sur les réseaux sociaux! Je serais devenue mauvaise! Je l’ai été chez nous... »

« Mais on est des gens intelligents. On est du vrai bon monde. Dans la vie, le vrai bon monde sait que, se battre contre l’intimidation avec de l’intimidation, ça ne donne rien. Alors, on a laissé passer, on a laissé couler… Mais on n’oublie pas! Québec, je me souviens? Moi, je me souviens! », a terminé Frédérique, sans perdre son grand sourire.

Et pourquoi Jérôme Couture a-t-il choisi de modifier son nom pour ce nouveau tournant de son parcours? Simplement, nous a précisé Frédérique, pour démarquer clairement son matériel francophone produit jusqu’ici (dont son tube « Comme on attend le printemps », qui remonte à sa participation à La voix, en 2013) de son nouveau contenu anglophone. « Il n’avait pas le goût de faire du country en anglais, et que les gens continuent de lui demander "My Sweetest Thing" » [un autre de ses succès précédents, NDLR], a relevé son amoureuse.

« C’est vraiment juste une coupure qui a pris une ampleur démesurée. Les changements font peur, et la réponse a été tellement forte, alors que c’est juste un changement de nom d’artiste... Et ce qu’il fait est tellement bon, objectivement! Il va être un Keith Urban, et moi, je vais être sa Nicole Kidman…! »

Jérôme Couture vivait à l’automne une expérience particulièrement spéciale sur le plateau de Chanteurs masqués, que nous vous racontons ici.

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