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Ginette Reno réplique à Nathalie Petrowski

Première du film Katak, le brave béluga

Ginette Reno a écouté le récent extrait de La journée (est encore jeune) du jeudi 13 avril, diffusé à ICI Première puis devenu viral sur les réseaux sociaux, dans lequel la journaliste Nathalie Petrowski frappait – et fort – sur son autobiographie, Ginette, parue au début du mois.

L’ex-chroniqueuse de La Presse et collaboratrice à C’est juste de la TV n’y est pas allée de main morte en décrivant l’ouvrage, coécrit en collaboration avec l’auteur-compositeur Lambert, ironisant entre autres sur le ton très pieux des écrits de Ginette Reno et le fait que le recueil ne soit en vente que dans les pharmacies Jean Coutu.

« Ce récit semble avoir été écrit au hasard, d’une plume passablement hasardeuse (…) Qui ne suit aucune ligne éditoriale, aucune chronologie. On saute du coq à l’âne (…) C’est un ramassis de souvenirs disparates, d’anecdotes, de poèmes, de prières, de paroles de chansons poches et de monologues tout aussi poches », a décrié Nathalie Petrowski, pendant que l’animateur Jean-Philippe Wauthier et ses acolytes gloussaient bruyamment.

En entrevue avec Showbizz.net mercredi, Ginette Reno s’est un peu emportée lorsqu’on l’a questionnée sur les critiques adressées à son livre. La dame, qui célébrera ses 77 ans la semaine prochaine, le 28 avril, a aussitôt ciblé les moqueries de Nathalie Petrowski, qui l’ont visiblement blessée.

« Il y a du monde comme Nathalie Petrowski qui se sont moqués », a commencé Ginette Reno. « Ils ont ri de moi. Ils parlaient tout le monde ensemble. Je ne comprenais pas, et je trouvais qu’ils manquaient de respect. Ils manquaient beaucoup de respect, même entre eux autres, à ne pas s’écouter... »

« Ils n’écoutaient même pas ce que l’autre disait. Ils riaient comme des malades! Hahahahahahahaha! », a ajouté la grande chanteuse, en parodiant les rires cacophoniques de La journée (est encore jeune).

« Je ne comprenais pas ce qu’ils disaient. Ils se sont même moqués de mon syndrome Stein-Leventhal! Ce n’est pas drôle! Ils se moquent même de mes handicaps, des maladies, des autres choses que j’ai eues. Ils n’ont pas le droit de faire ça! »

« Mais, encore là, ce sont des critiques », a poursuivi Madame Reno. « Ça vaut ce que ça vaut. Si eux veulent me critiquer… C’est correct. Mais ils ne se respectent même pas entre eux. Ils ne s’écoutaient même pas. Hahahahahahahahaha! (Elle imite encore les rires narquois entendus à l’émission, NDLR). Et ils trouvent ça drôle! Mais je ne sais pas c’est quoi qu’ils trouvent drôle... »

Même à 60 ans et des poussières de métier, Ginette Reno affirme ne pas avoir la prétention, ni l’envie, de faire l’unanimité.

« C’est sûr que je ne peux pas plaire à tout le monde. Je ne peux vraiment pas plaire à tout le monde, c’est impossible! Je n’aime pas tout le monde, donc ce n’est pas tout le monde qui m’aime. On a le droit! »

Et que répond-elle aux commentaires désapprouvant le fait que certains pans de sa vie ont été escamotés ou vite expédiés dans le bouquin (comme sa relation avec René Angélil), ou pour expliquer le fait que les 320 pages de Ginette ne contiennent pas de photos? Encore là, Ginette Reno s’impatiente un brin.

« Ils en ont fait, des livres sur moi, plein de photos. Tu en veux combien, de photos? Même si tu regardes de quoi j’avais l’air… J’étais écoeurée! Une photo en 1987. Une photo à 302 (lbs, NDLR). Une photo à 119. C’est quoi, ça? Il aurait fallu mettre tous les poids que j’ai pesés. Je ne trouvais pas ça sain. »

« Aujourd’hui, je regarde dans mes archives et je ne me souviens pas. Je ne me souviens pas d’où j’étais et de ce que j’avais chanté… mais je me souviens de mon poids! Combien de photos je peux mettre de mon poids? Je me suis donc dit que je ne mettrais pas de photos. S’ils veulent voir celle que j’ai été et combien grosse j’ai été, tout le monde le sait. Tout le monde sait que j’ai un problème de poids. »

« Ce n’est pas le look l’important, c’est ce qu’il y a dedans », a complété Ginette Reno, pour expliquer sa démarche avec cette autobiographie au ton très personnel, plus spirituel que croustillant. « On parle de deux affaires différentes. Quand je parle de mon père qui m’a bénie, une seule fois dans sa vie, avant de mourir, c’est touchant, ça, c’est beau! »

En somme, Ginette Reno aspire, avec ce projet cher à son coeur, à transmettre de l’espoir. Et tant pis pour les qu’en-dira-t-on.

« Je m’en suis sortie, même si je viens de loin », a-t-elle sagement décrété.

Lors d'une grande entrevue télévisée avec Paul Arcand à TVA dimanche dernier, Ginette Reno, qui se relève de graves ennuis de santé, a notamment abordé ses troubles alimentaires qui l'ont beaucoup fait souffrir.

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