Emmanuel Bilodeau incarne le très antipathique Laurent Lamy dans STAT depuis plusieurs semaines déjà.
Comme la quotidienne est très populaire, les réactions des téléspectateurs lorsqu'ils croisent les acteurs de la production sont assez vives.
Les comédiens principaux reçoivent énormément de compliments et d'amour chaque jour de la part du public, mais la situation est légèrement différente pour Emmanuel Bilodeau.
De passage sur le plateau de Ça finit bien la semaine, l'acteur a raconté une récente mésaventure avec une téléspectatrice.
« Ce matin, je me suis fait agresser dans la rue. Une madame promenait son chien, je passe à côté - elle ne m'a même pas vu d'un poil, elle m'a à peine aperçu - et elle me dit : " heille, je vous haïs vous!".
« C'est agressant! », poursuit-il. « Moi, je joue un personnage, je dis les lignes et les gens m'agressent dans la rue. »
« C'est la première fois que je joue dans une quotidienne. L'impact est énorme. En plus je joue un personnage que tout le monde veut tuer. Et je les comprends, je joue un antipathique fini, misogyne, un plein de brun comme on dit. »
C'est terrible comment les répercussions dans ma vie privée sont intenses.
« C'est spécial. C'est à la fois jouer là-dedans, une quotidienne, mais dans la vie des fois tu fais : je m'en passerais du "je vous haïs vous!" »
« Ça veut dire que tu es bon », lance alors Jean-Michel Anctil.
« Je ne sais pas si ça veut dire ça... », répond alors l'acteur.
Les applaudissements sentis de la foule confirment les propos de l'animateur de Ça finit bien la semaine.
Effectivement, on peut s'imaginer que se faire insulter chaque jour par des inconnus, ce doit devenir assez confrontant, même lassant. Mais, nous ne pourrions être davantage d'accord avec Jean-Michel : Emmanuel Bilodeau est exceptionnel dans son rôle de tyran. Le fait qu'on le déteste autant prouve assurément son énorme talent. Nous lui envoyons une grosse dose d’affection et nous vous invitons à en faire de même.
Voyez ici les images de la dernière semaine de STAT, où Laurent Lamy fera (si c'est possible) encore plus de vagues.