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Caroline Néron parle des leçons retenues de sa faillite

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Non, sa faillite de 2019 n’a pas découragé Caroline Néron de se lancer en affaires. Forte des leçons apprises à travers ses revers antérieurs, l’entrepreneure de 49 ans a toujours envie de démarrer ses projets et mener sa business. À preuve, la collection de vibrateurs et de bijoux de corps qu’elle dévoilait plus tôt cette semaine, au sujet de laquelle elle s’exprimait à Showbizz.net, ici.

La flamme est toujours là, donc… « mais avec beaucoup de leçons de vie ! », tempère la dame avec un sourire en coin.

« Je n’aurai plus de grandes équipes et je n’en veux plus », avoue Caroline en riant. « Là, on est cinq, et c’est merveilleux. Il y a beaucoup à faire et ça m’inspire. On s’entend : se lancer en affaires, c’est des "up and down", et c’est très difficile. Il n’y a rien de garanti, en affaires. Tu as beau être le meilleur entrepreneur au monde, ça se peut fort bien que tu tombes en faillite. Il y a tellement d’enjeux, et tu as beau vouloir être en contrôle de tout, plus tu as d’employés, plus il y a de risques d’avoir des erreurs qui se glissent et des opinions différentes qui commencent à s’intégrer. L’important, pour moi, ce n’est plus la grandeur de l’entreprise. Je me souviens, quand j’ai lancé Caroline Néron, je calculais quasiment mon succès avec le nombre d’employés que j’avais. J’étais fière de dire que j’en avais 200. Aujourd’hui, je suis fière de dire que je vais en avoir en bas de 10 ! (rires) »

Son goût pour les bijoux, aussi, ne s’est jamais tari. « Ça n’a jamais arrêté. Même après la faillite, pour moi, ce n’était pas une fin, mais un recommencement avec des leçons de vie », réitère Caroline.

Tant et si bien que sa compagnie, Caroline Néron Inc (un nom qu’elle a pu reprendre après quelques mois de pause dus à la faillite), offre maintenant trois lignes distinctes, distribuées virtuellement (au carolineneron.com), et dans certaines bijouteries, magasin multimarque et des boutiques cadeaux. « J’ai plusieurs clients au Québec, au-dessus de 50 », note l’égérie.

Parmi son étalage de produits, outre la gamme coquine Caroline – Libre et assumée, on compte des bijoux réguliers haut de gamme, ainsi que des joyaux destinés aux maisons funéraires, sous la marque Symbollia. On y trouve des médaillons, des petits pendentifs permettant de contenir des cendres en argent 9.25 et même des reliquaires.

« L’idée, c’est d’apporter des options différentes, de nouvelles visions pour ce marché-là, qui, sincèrement, me passionne autant que le monde de l’érotisme. Ce sont des créneaux plus nichés, où ma créativité est à son summum, parce que tout est à faire. Il y a beaucoup à élaborer dans ces deux créneaux-là », avance Caroline Néron.

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