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Spectacles

La comédie musicale Annie maintenant à Québec : Que du bonheur!

Images de la comédie musicale Annie

Après avoir été lancée avec beaucoup de succès à Montréal du côté du Théâtre St-Denis, la comédie musicale Annie s'amène à Québec, à la salle Albert-Rousseau. La proposition, mise en scène par Serge Denoncourt et inspirée de la célèbre bande dessinée Little Orphan Annie créée en 1924 par Harold Gray, plonge dans l'histoire d'une fillette de onze ans, placée en orphelinat, qui souhaite retrouver ses parents. Le film éponyme, paru en 1982, en est un marquant pour plusieurs nostalgiques, notamment pour ses chansons.

Dans un New York des années 30, Annie et d'autres orphelines subissent les mauvais traitements de la cruelle Miss Hannigan. Annie rêve de retrouver ses parents qui, en la laissant sur le pas de la porte de l'orphelinat, lui ont laissé une lettre et la moitié d'un médaillon, promettant de revenir la chercher avec l'autre moitié comme preuve de leur identité. Alors qu'elle rêve d'une vie meilleure, Annie est invitée à passer le temps des fêtes chez le richissime Oliver Warbucks, un homme pour qui seul l'argent compte. Au contact l'un de l'autre, et accompagnés de l'assistante Grace Farrell, ils découvriront ce qu'est une vraie famille.

Dans la comédie musicale Annie, la jeune Kayla Tucker revêt la robe rouge de cette jeune orpheline rouquine, qui se verra donner une nouvelle chance dans la vie. Elle est accompagnée sur scène de plusieurs comédiens talentueux, dont Véronique Claveau, David Savard, Geneviève Alarie, Kevin Houle, Emilie Josset - qui remplace Émily Bégin qui était de la distribution originale montréalaise -, Éloi Archambaudoin, Joseph Bellerose, Nico Archambault et plusieurs autres. Se joint à eux une jeune distribution épatante, qui vous fera craquer, notamment la toute petite Juliette Aubin qui nous fait sourire à chacune de ses apparitions.

Fidèle à ses habitudes, Serge Denoncourt propose avec ce nouveau projet une mise en scène élaborée et imposante, qui ne laisse rien au hasard. Le maestro derrière cette réussite a dû composer avec de nombreux défis, notamment le fait de travailler avec une grande équipe dans un espace restreint, mais surtout de diriger plusieurs enfants (et même un chien) dans des chorégraphies complexes et chantées. Les nombreux décors s'enchaînent ingénieusement à une vitesse impressionnante, pendant que tous les comédiens naviguent avec aisance dans cet univers où se côtoie la Grande Dépression et la naïveté de l'enfance. Certes, il faut s'habituer aux expressions québécoises qui ponctuent cette adaptation, tout comme à la conclusion qui diffère de celle du film, mais le résultat s'avère purement réjouissant.

Kayla Tucker, bluffante de ressemblante avec la petite Annie de 1982, est un talent exceptionnel qui épate à tous les moments de ce spectacle, autant par sa candeur que par sa voix puissante. Il est difficile d'en détacher nos yeux. À ses côtés, David Savard s'avère particulièrement attendrissant en Oliver Warbucks. Les scènes qui rassemblent ces deux personnages peuvent, à elles seules, réchauffer les coeurs blafards. On salue également la performance de Véronique Claveau, qui incarne à la perfection la pureté de Grace Farrell. Mention spéciale à Éloi Archambaudoin, dont les apparitions dans les comédies musicales de Juste pour Rire finissent toujours par faire impression.

Au final, voir Annie, c'est une dose de bonheur assurée et des refrains qui resteront dans la tête longtemps.

Voyez nos images de la comédie musicale prises à Montréal.

Annie est présentée à la salle Albert-Rousseau de Québec jusqu'au 4 septembre et de bons billets sont encore disponibles.